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Séminaire sur le "Procès contre l'agent orange - un plaignant - des millions de victimes", le 8 mai à Hô Chi Minh-Ville |
Photo : VNA/CVN |
Le séminaire sur le "Procès contre l'agent orange - un plaignant - des millions de victimes" visait à appeler les gens à accompagner Trân Tô Nga dans la lutte pour la justice des victimes de l'agent orange.
Trân Tô Nga, une Viêt kiêu de France, née en 1942, est originaire de Soc Trang (Sud). Elle a été reporter de l'Agence d'Information de Libération - Thông tân xa giai phóng, un des deux organes prédécesseurs de l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA en abréviation anglaise). Elle-même victime de ce produit toxique. Le procès intenté par Trân Tô Nga contre des firmes américaines productrices de produits toxiques, a débuté en avril 2014.
La première audience qui a eu lieu le 25 janvier au tribunal d'Évry concernant le procès intenté par l'ancienne journaliste et militante française d’origine vietnamienne Trân Tô Nga contre 17 firmes chimiques ayant produit ou commercialisé l'agent orange pendant la guerre au Vietnam. Le tribunal devrait rendre une décision le 10 mai 2021.
"Quelle que soit la décision du tribunal, le combat continue", a déclaré Trân Tô Nga en participant en ligne à ce séminaire. "La puissance de la justice et de la vérité l'emportera", a-t-elle ajouté.
Selon Nguyên Thi Ngoc Phuong, l'un des plaignants de l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA) contre les entreprises chimiques américaines depuis 2004 aux États-Unis, et également vice-présidente de ladite association, l'opinion publique internationale comprend les problèmes liés au procès et nous soutient.
De 1961 à 1971, l'armée américaine a déversé 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400 kg de dioxine, un produit hautement toxique qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l'organisme.
Selon l'Association des victimes de l'agent orange/dioxine du Vietnam (VAVA), le pays compte plus de 4,8 millions de personnes directement exposées au défoliant, dont 3 millions en subissent encore les séquelles. Des centaines de milliers d'entre eux sont décédés dans la douleur. D'autres continuent de combattre tant bien que mal leurs maladies, souvent incurables. De nombreux enfants sont nés malformés ou condamnés à une vie végétale….
VNA/CVN