>>Quatre ponts couverts impressionnants au Vietnam
>>Découverte de la beauté de l’ancienne cité de Hôi An
>>Quang Nam : Hôi An, le charme authentique d’un ancien port marchand
Séminaire sur la restauration de Chùa Câu, le 16 août à Quang Nam (Centre). |
Photo : Doàn Huu Trung/VNA/CVN |
Douze interventions ont été présentées lors du séminaire sur les valeurs historiques et culturelles, l’état technique, l’architecture de Chùa Câu, ainsi que les mesures techniques de restauration.
Construit en 1593 pour relier les quartiers des communautés chinoise et japonaise, Chùa Câu comporte des éléments d’architecture japonaise, vietnamienne et chinoise. Le pont prend la forme d’une pagode en bois couverte de tuiles Yin-Yang sur un côté.
À l'entrée principale, il y a une grande plaque en relief avec trois caractères chinois «Lai Viên Kiêu», signifiant «Ami venu de loin». Ce nom a été choisi par le seigneur Nguyên Phúc Chu lors de sa visite à Hôi An en 1719.
Chùa Câu, le pont-pagode japonais, est considéré comme le «cœur» de l'ancienne cité de Hôi An. |
Photo : VNA/CVN |
Tant le pont que la pagode sont fabriqués de bois laqué, minutieusement sculpté. Aux deux bouts se trouvent deux statues en bois : un chien et un singe. Cela signifie que la construction du pont a débuté l'année du chien et s’est achevée à celle du singe.
À l'intérieur de la pagode, il n'y a pas de statue du Bouddha, à l'exception d'une statue en bois de Bac Dê Trân Vo, le dieu protecteur de la région qui a apporté le bonheur et la richesse à la population locale.
Restauré à plusieurs reprises, le pont-pagode japonais a pu conserver ses caractéristiques architecturales intactes. Il semble maintenant plus splendide avec ses lanternes colorées et est devenu un lieu pour plusieurs activités et échanges culturels.
VNA/CVN