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Des habitants transportent des bidons d'eau après un séisme meurtrier, à Wajima, au Japon, le 5 janvier 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La secousse de magnitude 7,5, ressentie jusqu’à Tokyo à 300 km de là, a ébranlé la péninsule de Noto dans le département d’Ishikawa, une étroite bande de terre qui s’avance d’une centaine de kilomètres dans la mer du Japon, faisant s’écrouler des bâtiments et dévastant les routes.
Des pluies étant attendues ce samedi 6 janvier dans la région, l'Agence météorologique japonaise (JMA) a mis en garde les habitants de la région contre d'éventuelles coulées de boue.
Les infrastructures ont subi de graves dommages dans la préfecture d'Ishikawa, avec environ 24.000 foyers confrontés à des coupures d'électricité et 66.000 privés d'eau dans 14 villes et villages en date de samedi 6 janvier 08h00 heure locale, a rapporté l'agence de presse nationale Kyodo.
La "plus grave catastrophe" de l’ère Reiwa
Le Premier ministre Fumio Kishida a qualifié jeudi 4 janvier ce séisme de "plus grave catastrophe" de l’ère Reiwa, qui a commencé en 2019 avec l’accession au trône de l’actuel empereur japonais.
La fenêtre de 72 heures, considérée comme cruciale pour retrouver des survivants après une catastrophe naturelle, s’est refermée jeudi 4 janvier, et le gouverneur d’Ishikawa Hiroshi Hase a dit redouter que "le taux de survie des personnes ayant besoin d’être secourues ne chute brusquement".
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l’un des pays où les tremblements de terre sont les plus fréquents. L’archipel nippon est hanté par le souvenir du terrible séisme de magnitude 9,0 suivi d’un tsunami géant en mars 2011 sur ses côtes nord-est, une catastrophe qui a fait quelque 20.000 morts et disparus. Ce désastre avait aussi entraîné l’accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.
Belga - Xinhua/VNA/CVN