SEA Games 27 : ces champions qui ont défrayé la chronique

Alors qu’ils étaient pressentis pour ne faire que de la figuration, certains de nos sportifs ont créé la sensation des SEA Games 27 en décembre 2013 au Myanmar en décrochant des titres historiques. C’est aussi cela, la magie du sport. Morceaux choisis.

Le nageur Lâm Quang Nhât

Lâm Quang Nhât, titré à seulement 16 ans sur le 1.500 m nage libre des SEA Games 27.

Qui connaissait Lâm Quang Nhât avant les SEA Games 27 ? Éclipsé par l’aura de célébrité de ses partenaires de sélection Nguyên Thi Anh Viên, Hoàng Quy Phuoc ou encore Trân Duy Khôi, ce jeune nageur de 16 ans a jailli tel un diable de sa boîte en s’imposant à la surprise générale sur le 1.500 m nage libre hommes. Avec un temps de 15’39’’44, Quang Nhât a frôlé le record des jeux (15’37’’75). Venu emmagasiner de l’expérience pour sa première participation, ce coup d’essai s’est transformé en coup de maître.

Le coureur de fond Nguyên Van Lai

Nguyên Van Lai a créé la surprise en remportant le 5.000 m et le 10.000 m hommes.
Photo : Quang Nhut/VNA/CVN

Les SEA Games 27 ne pouvaient pas mieux se dérouler pour le sous-capitaine de la sélection vietnamienne, Nguyên Van Lai. Revenu il y a deux ans d’Indonésie (théâtre de la 26e édition) avec deux médailles de bronze autour du cou sur 5.000 m et 10.000 m hommes, peu estimaient qu’il serait à pareille fête au Myanmar. Et pourtant ! Avec le doublé sur ces mêmes distances (chronos de 14’19’’35 sur 5.000 m et de 29’44’’82 sur 10.000 m), Nguyên Van Lai a fait un joli pied de nez à tous les observateurs. Bien lui en a pris !

La marathonienne Pham Thi Binh

La marathonienne aux pieds nus, Pham Thi Binh, peut exulter après sa superbe victoire.
Photo : Quang Nhut/VNA/CVN

Elle est la belle histoire de ces jeux. Donnée perdue en 2010 pour le sport après s’être fait diagnostiquer un problème cardiaque qui lui faisait courir de graves risques pour sa santé, Pham Thi Binh a subi une intervention chirurgicale cette même année pour revenir plus forte que jamais. Auréolée d’une médaille de bronze lors de la précédente édition en Indonésie, la marathonienne aux pieds nus a coupé la ligne d’arrivée seule en tête après les 42,195 km courus sous la fournaise birmane, créditée d’un temps de 2h 45’34’’. Une apparence fragile qui cache en réalité un caractère hors-normes. La voir, pieds-nus, exulter drapeau vietnamien déployé au-dessus de ces épaules après l’une des plus éprouvantes épreuves du sport toutes disciplines confondues restera une image forte des jeux, tant elle a ému les spectateurs et téléspectateurs.

Le triple sauteur Nguyên Van Hùng

Nguyên Van Hùng a pulvérisé le record des SEA Games du triple saut, avec un bond à 16m67.

La dernière journée de compétition en athlétisme a été splendide pour le Vietnam. Sur les cinq médailles d’or récoltée ce jour-là dans les différentes épreuves programmées, la plus belle a sans aucun doute été celle de Nguyên Van Hùng, lors de la finale du concours du triple saut messieurs. Ayant terminé sur la 3e marche du podium en 2011, sa 3e participation à cette compétition régionale a été la bonne, bien que personne ne l’attendait à ce niveau, ses concurrents thaïlandais et malaisiens étant, sur le papier, une classe au dessus. Il faut dire qu’il a pris son temps, jouant avec les nerfs de ses supporters. Après cinq essais, son meilleur bond avait été mesuré à 16m24, suffisant pour décrocher le bronze. Mais à son 6e et dernier essai, le triple sauteur s’est envolé pour retomber à 16m67 et s’emparer de l’or, record des Jeux en prime (marque précédente : 16m51). «Le saut du siècle !» pour le Vietnam, titrait la presse spécialisée.

Phuong Nga/CVN

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