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Charles Ollivon, flanker et capitaine du XV de France, en quarts de finale de la Coupe du monde 2019 contre le Pays de Galles, le 20 octobre au Japon. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Réunis autour d'une table ronde virtuelle de la visio-conférence XXL, toutes les parties prenantes : les fédérations majeures (6 du Tournoi, 4 du Rugby Championship, ainsi que le Japon et les Fidji) mais aussi les championnats anglais et français (Premiership et le Top 14).
La rencontre au sommet dans la capitale irlandaise ne devrait toutefois pas déboucher sur une décision tranchée lundi 15 juin. D'abord parce que les débats s'annoncent aussi serrés que tendus mais aussi, et surtout, parce c'est le Conseil de World Rugby qui aura le dernier mot. Mais cette discussion donnera une tendance lourde pour une issue attendue vraisemblablement en juillet.
Quatre scénarii ont filtré. Le premier verrait la saison démarrer en février, avec le Tournoi des six nations en mars-avril et les rencontres internationales (tournées ou Coupe du monde) en octobre-novembre. Les mois de décembre et janvier seraient ainsi réservés pour le repos des joueurs et la préparation.
Sur la même temporalité, une autre option propose de lancer la saison par le Tournoi des six nations en février et de laisser les compétitions de clubs occuper le calendrier jusqu'à la fin de l'année puisque octobre et novembre seraient réservés aux rencontres internationales.
D'autres hypothèses déplacent le Tournoi en mars et avril et étendent la fenêtre internationale à deux mois, en octobre et novembre. Et un début de saison en septembre.
La contre-proposition de la LNR
Les Néo-zélandais fêtent leur titre dans le +Four Nations+ après leur victoire sur les Springboks le 6 octobre 2018 au stade de Loftus Versfeld à Pretoria. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces possibilités limitent en tout cas les compétitions de clubs (championnat et Coupes d'Europe) à six mois, contre dix actuellement. Selon les estimations de la Ligue, ce chamboulement pourrait entraîner une baisse du revenu des clubs de 30 à 40%, soit entre 130 et 165 millions.
Ce scénario irrite le Top 14. "Ce qui est important pour nous, c'est la durée de la saison, qui va de septembre à juin. Pour les partenaires, les spectateurs, les diffuseurs..., il faut que ce soit un feuilleton qui dure dix mois, pas quelque chose de réduit à peau de chagrin sur six mois. Il y aurait une perte de valeur et donc une perte financière très importante, qui n'est pas négociable pour nous", a expliqué Paul Goze, le président de la Ligue nationale (LNR) à l'AFP.
A quelques jours de la réunion dublinoise, le président de la LNR a dévoilé un plan alternatif, "une proposition progressiste", relativement proche de ce qui se passe actuellement "mais qui répond aux demandes du Sud sans pénaliser le Nord".
Le bouclier de Brennus, trophée récompensant le vainqueur du Top 14, le 13 août 2019 au stade Ernest-Wallon à Toulouse. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette réflexion, issue d'un groupe de travail de dix clubs de Top 14 et Pro D2 (dont le Racing 92, le Stade Toulousain, Perpignan, Biarritz ou Lyon), replace les clubs au coeur du calendrier.
"Une extension de la zone internationale de novembre, une Coupe du monde des clubs tous les quatre ans au printemps, une réduction du Tournoi des six nations et une Coupe d'Europe qui, au lieu de neuf dates, en aurait (occuperait) huit", résume le patron du rugby professionnel français.
"Une évolution, pas une révolution" : le calendrier de l'hémisphère Sud serait maintenu de février à novembre, alors que celui du Nord s'étalerait de septembre à juillet. Il ouvre en outre la porte à une 'Coupe des Nations' les années paires avec trois matches en juillet dans le Sud, trois matches dans l'hémisphère Nord en novembre.
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Codie Taylor, ballon en main, s'arrache à un plaquage de Matias Orlando des Jaguares pour aller marquer un essai en finale du Super Rugby le 6 juin 2019. Photo : AFP/VNA/CVN |