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Le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, à Manchester à l'occasion d'un congrès du Parti conservateur, le 3 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette enveloppe vise à accompagner "des centaines de milliers" d'employés ne disposant plus du chômage partiel, de chômeurs de plus de 50 ans, de jeunes travailleurs ou de personnes à bas salaires, a précisé le parti au pouvoir, réuni en congrès jusqu'à mercredi 6 octobre à Manchester, dans le Nord-Ouest de l'Angleterre.
En 18 mois, le dispositif de chômage partiel a permis de soutenir près de douze millions d'emplois dans les secteurs contraints de fermer ou de diminuer leur activité à cause du COVID-19, pour un coût de 70 milliards de livres.
Mais l'arrêt du chômage partiel à la fin septembre fait craindre à certains économistes une hausse du chômage malvenue au moment où les minima sociaux sont revus à la baisse et que le prix du gaz flambe.
"La première phase de notre programme d'aide à l'emploi a fonctionné", a souligné Rishi Sunak dans un communiqué diffusé avant son discours lundi.
Mais avec le fort redémarrage de l'activité, "je veux veiller à ce que l'économie soit adaptée à l'avenir, et cela signifie fournir le soutien et les compétences dont ont besoin les gens pour trouver un travail et aller de l'avant dans la vie".
L'économie britannique a redémarré plus vite que prévu au deuxième trimestre, à 5,5%, grâce notamment aux dépenses des Britanniques qui ont davantage puisé dans leurs économies avec la réouverture des commerces.
Mais d'autres indicateurs signalent un possible ralentissement en raison des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement causées par la pandémie et le Brexit.
Jeudi 30 septembre, le gouvernement britannique avait annoncé un fonds de 500 millions de livres pour les familles vulnérables.
AFP/VNA/CVN