>>Variole du singe : 780 cas dans les pays non endémiques
>>Afrique : 44 cas confirmés de variole du singe
>>Variole du singe : l'UE prépare des achats groupés de vaccins
Le Royaume-Uni prend très au sérieux la variole du singe. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Les laboratoires doivent également informer l'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) si le virus est identifié dans un échantillon.
"Un diagnostic et un signalement rapides sont la clé pour interrompre la transmission et contenir toute nouvelle propagation de la variole du singe. Cette nouvelle législation nous aidera, ainsi que nos partenaires sanitaires, à identifier, traiter et contrôler rapidement la maladie", a déclaré la directrice de gestion de la variole du singe à l'UKHSA, Wendi Shepherd, citée par des médias.
Pour le Professeur de biologie des systèmes informatiques et directeur de l'Institut de génétique de l'University College London, François Balloux, la nouvelle loi signifie que "tous les cas suspects de variole du singe doivent être signalés. Il s'agit d'un changement judicieux de la réglementation, car il améliore la surveillance et facilite la recherche des contacts, bien qu'il ne reflète pas un changement dans les mesures de confinement actuellement en place".
Dans le dernier bulletin publié mercredi 8 juin, l'UKHSA a signalé avoir détecté 321 cas de variole du singe dans l'ensemble du pays en date de mardi 7 juin, avec 305 cas confirmés en Angleterre, 11 en Écosse, deux en Irlande du Nord et trois au Pays de Galles.
"N'importe qui peut contracter la variole du singe, en particulier en cas de contacts étroits avec un individu présentant des symptômes (éruption cutanée avec des cloques)", a averti l'UKHSA.
APS/VNA/CVN