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La reine Elizabeth II d'Angleterre et son époux, le prince Philip, duc d'Edimbourg, à la Chambre des lords dans le palais de Westminster à Londres, le 4 juin 2014. |
Ce discours marque l'ouverture de la nouvelle session du Parlement de Westminster après les élections législatives du 7 mai qui ont conduit à la réélection de M. Cameron.
Contraint de former en 2010 une coalition gouvernementale avec les centristes du Parti libéral démocrate, David Cameron dispose cette fois d'une courte majorité absolue à la Chambre des communes.
Le Premier ministre et son équipe ont passé le début de semaine à mettre la dernière main au discours que la reine ne rédige pas, mais qu'elle lit sur un ton monocorde comme pour mieux souligner sa neutralité.
Tradition remontant à 1536, cette adresse d'une dizaine de minutes détaille le programme législatif du gouvernement.
On retiendra surtout cette année le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE, que M. Cameron a promis d'organiser au plus tard à la fin 2017 à l'issue d'une phase de renégociation des conditions d'appartenance de son pays au groupe des 28.
Les modalités d'organisation de cette consultation qui pourrait intervenir dès 2016 seront précisées dans un projet de loi, présenté jeudi par la gouvernement.
Le Premier ministre britannique, favorable au maintien de son pays dans une union réformée, a reçu lundi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker pour lui présenter ses revendications. Il devait consacrer le reste de la semaine à la poursuite de son offensive diplomatique.
M. Cameron doit notamment dîner jeudi 28 mai à l'Élysée avec le président français François Hollande et rencontrer vendredi 29 mai la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.