Royaume-Uni : 2022, année la plus chaude jamais enregistrée

L'année 2022 est la plus chaude jamais enregistrée au Royaume-Uni, qui a connu plusieurs vagues de chaleur record cet été, a indiqué mercredi 28 décembre le service de météorologie britannique, le Met Office.

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Des habitants ont passé une été avec la chaleur étouffante au Royaume-Uni.
Photo : AFP/VNA/CVN

"L'année 2022 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée au Royaume-Uni. Si beaucoup se souviennent de la chaleur extrême de l'été, ce qui a été remarquable cette année, c'est la chaleur relativement constante tout au long de l'année", a indiqué dans un communiqué Mark McCarthy, du Met Office.

La température moyenne de l'année sera connue en janvier mais elle sera supérieure au record précédent de 2014 (9,88 degrés Celsius), selon les données provisoires disponibles.

Chacune des quatre saisons de cette année fait partie des dix les plus chaudes jamais enregistrées depuis la création des relevés nationaux en 1884, précise le Met Office qui se base sur ses données provisoires qui seront officialisées une fois l'année totalement écoulée. Les dix années les plus chaudes ont par ailleurs toutes été enregistrées depuis 2003, est-il précisé dans le communiqué.

"L'année chaude est conforme aux impacts réels auxquels nous nous attendons en raison du changement climatique d'origine humaine", a ajouté M. McCarthy.

L'année 2022 avait débuté avec un 1er janvier aux températures records, avec plus de 16 degrés relevés à Londres. Chaque mois de l'année -à l'exception de décembre- a ensuite connu des températures moyennes supérieures aux normales de saison, est-il ajouté.

En juillet, les températures avaient dépassé les 40 degrés pour la première fois au Royaume-Uni, mois le plus sec jamais enregistré dans de nombreuses régions du sud et de l'est de l'Angleterre, contraignant les autorités à instaurer des restrictions d'eau par endroits.

Au-delà des températures records, le Met Office souligne que l'année a été particulièrement sèche, avec des précipitations bien en-deçà des moyennes.

La multiplication des vagues de chaleur est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.

En France, l'année qui s'achève restera également comme l'année la plus chaude jamais enregistrée, avait indiqué Météo-France dès fin novembre. 

APS/VNA/CVN

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