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Photomontage des deux finalistes de Roland-Garros, le Polonaise Iga Swiatek et la Tchèque Karolina Muchova. |
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En 2019 à Prague, Muchova qui avait bénéficié d'une invitation s'était imposée en trois sets au premier tour face à la Polonaise qui était passée par les qualifications. Quelques mois plus tard, Swiatek se faisait un nom en remportant à la surprise générale son premier Roland-Garros, sans perdre le moindre set du tournoi.
Puis la Polonaise a bénéficié du départ à la retraite de la No1 mondiale australienne Ashleigh Barty pour s'installer au sommet de la hiérarchie, une place où elle s'est affirmée en réalisant une saison 2022 phénoménale avec (huit titres, dont un nouveau Roland-Garros et l'US Open).
La Tchèque, elle, a été victime de multiples blessures (dos, abdominaux, cheville) et a plongé au classement pour atteindre le 235e rang en août dernier, au moment où son adversaire de samedi 9 juin était au sommet de sa domination.
Swiatek se souvient bien de ce premier duel à Prague car à l'époque, elle ne se sentait "pas forcément à (sa) place" et qu'elle se rappelle que Muchova avait "très bien joué".
La finale dames de Roland-Garros 2023 entre Iga Swiatek et Karolina Muchova. |
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"Meilleure"
Désormais, la joueuse de 21 ans se sent bien à sa place et très légitime dans sa quête d'un quatrième titre du Grand Chelem, le troisième à Paris.
"Je suis une meilleure joueuse. J'ai progressé dans tous les compartiments, que ce soit tennistiquement, mentalement, tactiquement, physiquement, j'ai plus d'expérience...", affirme-t-elle.
Même si sa défaite en 8es de finale en janvier en Australie, face à la future finaliste Elena Rybakina qui s'est affirmée ces derniers mois comme l'une de ses principales adversaires du circuit, lui reste en travers de la gorge.
"Depuis, j'ai complètement changé d'état d'esprit pour devenir plus efficace et plus calme", explique-t-elle en soulignant en outre se sentir mieux sur terre battue que sur dur.
"J'ai plus d'armes que sur les surfaces rapides. J'essaie de mettre à profit cette confiance pour mieux me concentrer, ce qui me permet de mieux jouer", confie-t-elle.
En face, elle n'aura donc ni Rybakina, ni la Bélarusse Sabalenka (2e), les deux seules joueuses à l'avoir battue cette année (à l'exception de Krejcikova en finale à Dubai), mais l'inattendue Muchova et son jeu atypique qu'elle dit "beaucoup apprécier".
"Elle a un très bon toucher de balle, elle est capable d'accélérer le jeu, elle a une grande liberté de mouvement et une excellente technique", résume Swiatek qui dit avoir partagé de nombreux entraînements avec sa prochaine adversaire.
AFP/VNA/CVN