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| L'AI apporte des avantages mais aussi des conséquences néfastes qu'il est nécessaire de gérer strictement. |
| Photo : Cva/CVN |
Selon le représentant d’IBM, le rapport des indices de menace sur Internet (X-Force Threat Intelligence Index) mené par IBM en 2024, indique que l’Asie-Pacifique, dont le Vietnam, se trouve dans le groupe des régions les plus vulnérables et les plus touchées par des attaques sur Internet.
Celles-ci exploitent les lacunes informatiques pour y introduire des codes malveillants. De plus, avec l’aide de l’IA, de fausses images, voix et vidéos sont créées et envoyées aux victimes. La création de fausses images (deepfakes) est l’une des technologies les plus utilisées par les cybercriminels. Ainsi, certains systèmes d’alerte commencent à utiliser l’IA pour identifier les escroqueries par deepfake, analyser et contrôler les risques et créer une protection robuste contre les menaces.
Les deepfakes conçus par les cybercriminels sont de plus en plus sophistiqués et réussis, rendant les escroqueries difficiles à détecter. Selon M. Tuân Khang, la première étape consiste à déterminer si l’image et la voix d’une personne sont les produits de l’IA. Malheureusement, il n’existe pas encore d’outil multifonctionnel capable de réaliser cette identification de façon immédiate. Les techniciens peuvent cependant se baser sur l’analyse comportementale, qui est l’une des mesures les plus efficaces pour les entreprises.
Dans l’espace virtuel, les personnes âgées et les enfants sont les victimes les plus fréquentes des arnaques qui ciblent les comptes en manipulant les comportements humains. Les hackers utilisent l’IA pour collecter et analyser des données avant d’identifier les victimes potentielles et de les pirater.
Gestion efficace de l’IA
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| Nguyên Tuân Khang, expert en technologies informatiques de l'IBM. |
| Photo : VNE/CVN |
Bien qu’il existe des règlements concernant la gestion de l’IA, ceux-ci ne sont pas encore à même de résoudre certaines situations complexes. Prenons l’exemple d’un vol dans le parking d’un immeuble résidentiel. Ce parking est équipé d’une IA servant à identifier les plaques d’immatriculation. Cependant, un jour, l’IA ne parvient pas à détecter la plaque d’immatriculation ni le propriétaire du véhicule et un vol se produit. La question se pose alors : qui est responsable dans cette affaire? Le propriétaire du parking, le gardien ou le fournisseur du service de contrôle par IA? Par la suite, les autorités du bâtiment ont décidé de modifier les règles en proposant deux options aux résidents : la première est le stationnement avec détection du numéro d’immatriculation par l’IA, et la seconde est une méthode plus traditionnelle.
Dans un autre cas similaire, une entreprise technologique développe un système d’IA de lutte contre le cancer. Lorsque le système prescrit un traitement et que le patient ne survit pas malgré son suivi, à qui incombe la faute? Au médecin ou à l’IA?
Dans le but d’améliorer efficacement la gestion de l’IA, il est important d’identifier les erreurs potentielles lors du développement des applications basées sur l’IA. Par exemple, pour les transactions financières importantes, l’utilisation de l’identification biométrique est préconisée pour prévenir les pertes d’argent en cas de vol d’informations.
Selon M. Tuân Khang, une approche biométrique pourrait offrir une sécurité accrue et éviter des pertes financières aux victimes de fraude. Cette réflexion souligne la nécessité d’une réglementation plus adaptée et d’une gestion plus prudente de l’IA.
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| Les experts recommandent aux habitants de renforcer davantage leur vigilance face aux escroqueries technologiques sur Internet. |
| Photo : Cva/CVN |
En outre, les experts ont donné l'alerte pour certaines catégories d'escroquerie émergentes sur l'environnement numérique telles que l'escroquerie via le recrutement de personnes dans un système pyramidal de "lire un livre chaque jour pour recevoir un salaire", le détournement de l'argent par les organisateurs du cours "été de méditation", l'escroquerie de cryptomonnaie sur l'App Store, celle sous forme de "travail facile, salaire élevé" sur la plateforme de monnaie virtuelle, l'invitation à installer des logiciels de services publics contrefaits ou via e-mail, entre autres.
My Anh/CVN
