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Le vice-Premier ministre permanent Truong Hoà Binh (debout), lors de la réunion du Conseil consultatif central d’amnistie 2021, le 10 juillet à Hanoï. |
La décision du président de la République, Nguyên Xuân Phuc, du 30 juin 2021 sur la création du Conseil consultatif central d'amnistie 2021 a été lue Lors de la réunion.
De 2009 à 2016, en application de la Loi d'amnistie de 2007, l'État a procédé à sept amnisties (deux pour la seule année 2009) à l'occasion de grandes fêtes et d'événements nationaux importants, lesquelles ont impliqué 87.111 personnes. Le taux de récidive des amnistiés était relativement faible avec seulement 1,18% sur les 10 années d'application de la Loi d'amnistie de 2007, c’est-à-dire 1.024 personnes sur les 87.111 personnes graciées.
Le 19 novembre 2018, lors de sa 6e session de la XIVe législature, l’Assemblée nationale a adopté la Loi d'amnistie de 2018 remplaçant celle de 2007. La nouvelle loi est entrée en vigueur le 1er juillet 2019.
Lors de la réunion, le vice-Premier ministre permanent Truong Hoà Binh a souligné que cette amnistie était mise en œuvre dans le contexte d’évolutions compliquées de l'épidémie de COVID-19. Il a ainsi exigé une mise en œuvre sûre, objective, sérieuse, stricte, juste, démocratique et transparente.
Le chef adjoint du gouvernement a souligné que les autorités locales devaient surveiller les personnes amnistiées et leur fournir des formations professionnelles afin de limiter le risque de récidive. Il a également demandé aux autorisés locales et aux organisations sociales d’assister les personnes en difficulté en favorisant leur accès à des prêts.
VNA/CVN