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Le chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies, Dang Dinh Quy, a fait part de la préoccupation que de nombreux cours d’eau internationaux sont exploités de manière peu durable, ne garantissant pas les intérêts légitimes des pays concernés, en particulier les pays en aval.
Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York. |
L’utilisation des sources d’eau à des fins de développement est un droit légal, mais l’utilisation des sources d’eau internationales doit être conforme au droit international et aux engagements des pays concernés, sur la base de l’harmonisation des intérêts des pays riverains pour assurer une utilisation durable et un partage équitable des ressources en eau, a-t-il estimé.
L’ambassadeur Dang Dinh Quy a également souligné l’importance de renforcer la codification et le développement du droit international relatif à l’utilisation durable des ressources en eau transfrontières, notamment par la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation.
Les différends doivent être résolus pacifiquement par le dialogue et la négociation, a-t-il déclaré, exhortant les parties à prendre en compte les vues et les intérêts légitimes de chaque pays, dans un esprit de bon voisinage et d’amitié et conformément au droit international et à l’Accord sur la déclaration de principes conclu en 2015 entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan.
Le GERD, qui est en cours de construction depuis 2011, sera le plus grand barrage de l’Afrique avec 1.800 mètres de longueur, 155 mètres de hauteur, et un volume total de 74 milliards de mètres cubes.
En 2020, le réservoir a commencé à se remplir pour la première fois, environ 4,9 milliards de mètres cubes d’eau ayant été retenus. Suite au début de la saison des pluies de 2021, l’Éthiopie a annoncé que de l’eau supplémentaire avait commencé à s’accumuler dans le réservoir.
Lors de la réunion à laquelle ont participé l’envoyé spécial du secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, et la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, les rapporteurs ont mis en garde contre les implications à la fois pour l’environnement, la sécurité et la stabilité de la région.
Saluant le rôle et les efforts de l’Union africaine (UA) dans la médiation entre les parties, les rapporteurs ont demandé aux pays concernés de continuer à dialoguer et à partager des informations en vue de trouver un terrain d’entente sur la manière de traiter cette question délicate.
Les membres du Conseil de sécurité ont envoyé un message uni appelant l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan à dialoguer dans un esprit de coopération et de bonne volonté afin de trouver rapidement une solution satisfaisante pour toutes les parties. Ils ont demandé à toutes les parties de s’abstenir de déclarations et actions qui pourraient compliquer davantage la situation.
VNA/CVN