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La gare Saint-Lazare, le 24 avril 2018 à Paris, lors d'une grève à la RATP |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Premier syndicat de la SNCF, l'organisation "appelle les cheminots à s'inscrire massivement dans la grève le 5 décembre et à participer aux assemblées générales pour décider des suites", selon ce tweet. La CGT-Cheminots estime que "le rapport de forces peut et doit être supérieur à celui de 2018", qui n'avait pas réussi à bloquer la réforme ferroviaire.
"Les contours de la future réforme des retraites sont rejetés massivement par les cheminots", écrit dans son "appel" le conseil national de la CGT-Cheminots, qui était réuni jeudi 7 et vendredi 8 novembre.
Le syndicat exige "l'amélioration du régime général" actuel de retraite et "la réouverture du régime spécial" des cheminots "par son extension" à toute "la branche ferroviaire".
La CGT-Cheminots souligne aussi que la situation à la SNCF est "explosive du fait de choix stratégiques, de réorganisations et de réformes". La "colère énorme" des cheminots "impose des changements d'orientation, le déblocage de moyens, des changements législatifs, l'inscription de garanties nouvelles dans une CCN (convention collective nationale de branche, NDLR) de haut niveau et une réponse aux revendications des cheminots actifs et des retraités", poursuit le syndicat en réclamant "des négociations sur l'ensemble des sujets".
Outre la CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire (2e syndicat à la SNCF), SUD-Rail (3e syndicat), FO-Cheminots (5e, non représentatif) ont aussi appelé à une grève reconductible à partir du 5 décembre.
À la RATP, les trois syndicats représentatifs de la régie - Unsa, CGT et CFE-CGC - appellent aussi à une grève reconductible à partir du 5 décembre contre le projet du gouvernement de système "universel" de retraite par points, qui fera disparaître les régimes spéciaux, dont celui des agents de la RATP.
AFP/VNA/CVN