La Marine de guerre a ouvert de nouvelles brèches le 30 janvier au matin dans l'épave du Concordia, afin de permettre la recherche des corps des personnes encore portées disparues après le naufrage du paquebot de croisière le 13 janvier près de l'île italienne du Giglio. Les scaphandiers ont placé des micro-charges explosives à la hauteur du pont numéro 5 à 20 mètres de profondeur pour permettre aux plongeurs des pompiers d'entrer dans cette partie du paquebot et chercher à y récupérer des corps, a-t-on appris auprès des coordinateurs des opérations. Les conditions météorologiques - vent fort et houle - qui avaient fait bouger le navire de plusieurs centimètres et contraint les secours à interrompre le 29 janvier les recherches se sont améliorées. Le coordinateur gouvernemental des opérations au Giglio, Franco Gabrielli, a indiqué que le bilan final de la catastrophe "sera raisonnablement de 32 personnes". Jusqu'à présent 17 cadavres ont été retrouvés, dont 16 ont été identifiés, et 15 autres sont recherchés. M. Gabrielli a assuré que les autorités italiennes considèraient comme "un impératif moral la restitution des corps aux familles". La préoccupation est toutefois forte aussi pour les opérations de pompage des quelque 2.400 tonnes de carburant encore contenues dans l'épave du Concordia, qui n'ont toujours pas pu commencer en raison de la météo défavorable.
AFP/VNA/CVN