Des violences d'une intensité sans précédent ont gagné le 29 janvier plusieurs villes proches de Damas alors que la Ligue arabe, dont la mission d'observation a été suspendue en raison de l'escalade, appelle l'ONU à l'aide pour mettre fin à plus de dix mois de répression sanglante. Sur le terrain, le bilan des violences a été particulièrement lourd le 29 janvier avec 80 personnes tuées, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), portant le nombre de tués depuis le 27 janvier à 175. Les affrontements ont poussé la Ligue arabe à suspendre le 28 janvier sa mission d'observation entamée le 26 décembre. Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil el-Arabi et le chef du Conseil national syrien (CNS) Burhan Ghalioun devaient se rendre à New York, espérant l'un et l'autre peser sur le Conseil de sécurité en faveur d'une intervention de l'ONU en Syrie. Le 29 janvier, des affrontements entre déserteurs et l'armée régulière ont eu lieu dans des villes proches de Damas, à Ain Tarma, à environ 4 km de la capitale, et Kafar Batna, dans la même zone, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
AFP/VNA/CVN