>>Investir davantage dans le développement agricole et rural
>>Modernisation de l’agriculture rime avec instauration de la Nouvelle ruralité
>>Des exemples dans l'édification de la Nouvelle ruralité pendant la période 2010-2015
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| Colloque sur le rôle des entreprises investissant dans l’agriculture et l’édification de la Nouvelle ruralité, le 25 août à Hô Chi Minh-Ville. |
L'événement, organisé par l’Association générale de l’agriculture et du développement rural, visait à passer en revue les contributions apportées par les entreprises dans le secteur agricole ainsi que dans le programme de Nouvelle ruralité ces cinq dernières années (2010-2015).
Un bilan mitigé
Selon un rapport du Bureau central de coordination du programme de Nouvelle ruralité, le capital total mobilisé pour ce dernier est estimé à 851.854 milliards de dôngs dont 4,9% provenant d’entreprises, l’équivalent de 20.408 milliards de dôngs.
"Améliorer le revenu des paysans est la principale cible du programme de Nouvelle ruralité et de restructuration de l’agriculture", a affirmé Tang Minh Lôc, chef du Bureau central de coordination dudit programme.
À ce jour, le pays dénombre 998 communes ayant répondu aux 19 critères du programme de Nouvelle ruralité, soit 11,2%. Plus de 15% des communes ont répondu à entre 15 et 18 critères. D’ici la fin d’année, l’objectif est d’atteindre 1.800 communes (21%) ayant atteint ces 19 critères.
Néanmoins, d'après M. Lôc, les entreprises intervenant dans l’agriculture restent encore peu nombreuses. Selon le Département général des statistiques du Vietnam, en 2014, le nombre d’entreprises engagées dans les filières agricoles, sylvicoles et aquacoles ne représentait que 0,96% du total. Le capital total investi dans ce secteur est faible (1%), n’attirant que 2,3% de la main-d’œuvre.
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| Le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural Pham Quôc Doanh. |
Selon le Dr Pham Quôc Doanh, vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, "peu d’entreprises sont engagées dans l’agriculture, et cela tient à plusieurs raisons. D'une part, l’investissement est en proie à plus de risques qu’ailleurs, en raison des catastrophes naturelles notamment. D’autre part, les produits agricoles génèrent peu de profits et le retour sur investissement est lent".
Mesures à prendre
"Afin d’attirer les entreprises, il faut qu’elles aient l’assurance qu’en investissant dans l’agriculture, elles auront autant de profits que dans d’autres secteurs", a souligné le vice-ministre.
Lors du colloque, bon nombre de mesures ont été proposées, notamment l’exemption de taxe foncière pendant les cinq premières années et la réduction de 50% les années suivantes.
Il est nécessaire d’achever fondamentalement la construction d’infrastructures dans les communes, notamment réseaux routier, électrique, irrigation, adduction d’eau, écoles, maisons de la culture et postes sanitaires.
Une vingtaine d’interventions ont été présentées à cette occasion par des scientifiques et gestionnaires venus de l’Institut d’étude et de gestion économiques, de services des provinces méridionales et d’entreprises.
Texte et photos : Truong Giang/CVN