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Carlos Ghosn, PDG de Renault Nissan, lors d'une conférence de presse au siège du groupe, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 16 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Carlos Ghosn, PDG de l'alliance, conduit les négociations et dirigerait la nouvelle entité, qui pourrait maintenir un double siège, au Japon et en France.
Cependant "aucune décision n'a été prise et les discussions, qui durent depuis plusieurs mois, risquent de ne pas aboutir", selon les mêmes sources.
Une éventuelle fusion nécessiterait en effet l'approbation à la fois du gouvernement français, qui détient 15% de Renault, et des autorités japonaises.
Contactés par l'AFP à Paris et Tokyo, Renault comme Nissan ont dit ne pas "commenter les rumeurs et spéculations".
L'alliance regroupe actuellement des entités bien distinctes, liées par des participations de moins de 50%. Renault détient ainsi 43% de Nissan, et le japonais possède 15% de la marque au losange, dans le cadre d'un partenariat noué en 1999.
Nissan a pris par ailleurs en 2016 une part de 34% dans son compatriote Mitsubishi Motors, une opération décisive dans la course au titre de premier constructeur mondial, conquis l'an dernier.
L'ensemble compte aussi Avtovaz, premier constructeur russe dont Renault a pris le contrôle en 2014.