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Photo du stade de Bassora, dans le sud de l'Irak, prise le 23 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec son stade ultra-moderne, dont les gradins de 65.000 places n'ont pas désempli ces dernières semaines, la ville côtière possède un atout de taille, font valoir acteurs économiques et politiques de cette province, la plus riche en hydrocarbures du pays mais aussi l'une des moins bien dotée en infrastructures.
Le 28 février, lors d'un match sans précédent depuis près de 40 ans contre l'Arabie saoudite, le stade à l'architecture imitant un stipe de palmier, la plante nationale, avait fait carton plein. Depuis quelques jours, il est de nouveau bondé pour un tournoi entre les équipes nationales d'Irak, de Syrie et du Qatar.
Tous ces matches sont des rencontres amicales, les seules jusqu'alors autorisées dans le pays par la Fifa. Mi-mars, toutefois, l'instance du foot mondial a décidé de lever son interdiction prononcée dans les années 1990 et d'autoriser l'Irak à accueillir de nouveau des matches officiels.
Cette levée se limite à trois villes : Erbil, la capitale du Kurdistan, dans le nord, Kerbala, ville sainte chiite au sud de Bagdad, et Bassora, qui s'est dotée en 2013 d'un stade dernier cri pour la somme de 600 millions de dollars.
À chacune de ces rencontres, les hôtels, toutes catégories confondues, ont fait le plein. Des hôteliers assurent même avoir dû refuser des clients. Les restaurants et les cafés, eux aussi, ont multiplié les services.
Les jours de matches, "le chiffre d'affaire augmente fortement", indique Tony Dib, qui dirige le Sheraton de Bassora. Et si davantage de rencontres sont à venir, "il faudra que les investisseurs pensent à construire de nouveaux hôtels car ceux existants ne suffisent plus", assure-t-il.
AFP/VNA/CVN