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Un F-35 à Beaufort, aux États-Unis, le 7 mars 2016. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Une série d'achats militaires groupés concerne aussi des drones, des frégates, chasseurs de mines et des véhicules blindés, pour certains déjà annoncés, du matériel dont la Belgique s'équipe "à la fois dans le cadre de l'Otan et dans le cadre européen", a précisé le Premier ministre Charles Michel, parlant d'"une double démarche".
"Les avions et les drones sont américains, les autres équipements sont européens et les retours économiques seront pour la Belgique, pour l'ensemble du pays", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse qui a suivi le comité ministériel restreint ayant validé la décision.
La Belgique avait lancé en mars 2017 une procédure d'achat de 34 avions de combat pour remplacer sa flotte vieillissante d'une cinquantaine de F-16, un achat estimé à 3,6 milliards d'euros. Les États-Unis pour le F-35 et le Royaumie-Uni pour le Typhoon - fabriqué par un consortium intégrant aussi l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne - ont répondu en bonne et due forme à l'appel d'offres formulé d'État à État, selon les médias.
Selon l'AFP, le gouvernement français a proposé "une coopération approfondie" avec l'armée de l'air belge, dépassant la simple fourniture des Rafale, ce qui a été mal accueilli par le ministre de la Défense, le nationaliste flamand (N-VA) Steven Vandeput.
Le gouvernement belge a notamment reproché à l'offre française de ne pas avoir spécifié de prix pour l'avion proposé. Le président français Emmanuel Macron a dit "regretter" la décision du gouvernement belge d'acheter des avions de chasse F-35 américains "plutôt qu'une offre européenne", une décision qui "stratégiquement va a contrario des intérêts européens", a-t-il déclaré vendredi 26 octobre devant la presse à Bratislava, capitale de la Slovaquie, a rapporté la même source.
APS/VNA/CVN