>>Pour mieux exploiter le capital des travailleurs à l’étranger
S'agissant des conditions de recrutement pour les gardes-malades, les candidats doivent posséder un diplôme universitaire, et pour les aides-soignants, un minimum de deux années d’expérience et un certificat de pratique délivré par le ministère de la Santé.
Les candidats retenus participeront à une formation en japonais d'une année à partir de décembre prochain avant de partir travailler au Japon pour trois à quatre ans. Ils pourront ensuite se présenter aux examens de certification nationale du Japon et, en cas de réussite, pourront continuer de travailler au Japon.
Un cours de formation des gardes-malades. |
Photo : BM/CVN |
Le salaire mensuel est de 130.000-140.000 yens pour les aides-soignants, et de 140.000 à 150.000 yens pour les gardes-malades.
Pour de plus amples informations, les candidats peuvent prendre contact du 25 octobre au 20 novembre, directement ou par voie postale, avec le Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l’étranger au 41B, rue Ly Thai Tô, arrondissement de Hoàn Kiêm, à Hanoi.
Selon le chef adjoint du Département de gestion des travailleurs vietnamiens à l’étranger, Tông Hai Nam, son département est le seul autorisé à collaborer avec le Japon dans l’envoi d'aides-soignants et de gardes-malades au Japon.
Le Japon est l’un des pays dont la population vieillit le plus rapidement au monde. Dans dix ans, il aura besoin de 400.000 à 600.000 gardes-malades pour prendre soin des personnes du troisième âge.
En 2012, 138 Vietnamiens sont partis au Japon et travaillent depuis dans des établissements japonais de santé. Le Vietnam est le 3e pays à coopérer avec le Japon en la matière, après les Philippines et l’Indonésie.
VNA/CVN