Cette enquête a porté sur 2.000 personnes de tous milieux vivant dans la capitale. Plus de 71% d'entre eux ont au moins un niveau universitaire et 69% relèvent des classes d'âges de 31 ans à 60 ans. Dix questions leur ont été posées avec pour finalité de connaître quels sont les problèmes actuellement le plus impérieux pour eux. Résultats : la moitié des sondés ont affirmé que 6 points des 10 s'avèrent être particulièrement pressants. Et le premier de tous, c'est la pollution de l'environnement, plus particulièrement dans les zones industrielles, avec 67,3%, suivie par l'augmentation des prix de certains produits de première nécessité (65,2%), les embouteillages (63,9%), les politiques de libération des terrains (61,2%), la sécurité alimentaire (57,6%), et les gaspillages dans la construction des infrastructures (52,7%).
Ce qui doit être souligné, c'est que les agriculteurs sont le groupe de personnes qui considère la pollution de l'environnement comme des plus gravissimes, avec 82%, mais ils s'avèrent également très préoccupés des politiques en matière de libération des terrains. La capitale devra donc s'intéresser plus particulièrement à la vie quotidienne de ceux-ci pendant cette année. Les cadres, eux, sont plus préoccupés par l'augmentation des prix, exprimant que les fonctionnaires sont parmi ceux les plus touchés par l'inflation…
Nécessité de renforcer les réformes administratives
Ces dernières années, la ville de Hanoi a obtenu de bons succès en matière de réformes administratives. Il demeure cependant plusieurs difficultés puisque, suivant cette enquête, jusqu'à 63,7% des sondés pensent qu'effectuer des formalités administratives est toujours problématique malgré les progrès constatés. Ainsi, 80,5% affirment qu'il est nécessaire de poursuivre la simplification de ces formalités.
Plus de 60% des opinions identifient 4 raisons principales des limites rencontrées dans la réalisation des objectifs socioéconomiques. Il s'agit tout d'abord de la faiblesse du niveau des cadres (70,4%), d'insuffisance de sens de la responsabilité chez les cadres de différents échelons (66,8%), de l'inadéquation des politiques de développement socioéconomique (63,4%), et de la bureaucratie/ encombrement de l'appareil administratif (60,9%).
Phuong Mai/CVN