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Le parquet du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a gagné 1,18% à 39.069,11 points, le S&P 500 a grimpé de 2,11% à 5.087,03 points, permettant à ces indices d'atteindre de nouveaux plus hauts historiques après ceux de mi-février.
Le Nasdaq, à dominante technologique, a grimpé de 2,96% à 16.041,62 points, ratant de peu un nouveau record également. Le précédent date, lui, de novembre 2021.
La Bourse de New York a été entraînée dans l'euphorie qui a saisi les marchés mondiaux après les brillants résultats de Nvidia.
Le fabricant de puces superpuissantes et de cartes graphiques a été porté par l'engouement pour l'IA générative et l'intérêt dans ces composants.
L'action a terminé en hausse de 16,40%, à un plus haut historique, à 785,38 USD.
Au bas mot, la capitalisation boursière du groupe a gonflé en une séance de plus de 200 milliards d’USD, pour se porter à 1.940 milliards d’USD.
Nvidia, une des "7 magnifiques", ces mégacapitalisations de la technologie qui comptent Apple et Microsoft, est repassé devant Alphabet et Amazon en matière de valorisation boursière.
"Nvidia a montré que l'IA était là pour rester. Ils ont divulgué des profits monstre", s'est enthousiasmé Adam Sarhan de 50 Park Investments.
"C'est la quatrième fois au cours des récentes semaines que nous voyons des entreprises rapporter des bénéfices magnifiques grâce à l'IA", a ajouté l'analyste.
Il a cité SMCI (Super Micro Computer) qui a bondi jeudi 22 février de presque 33% à 975 USD, mais aussi Arm (+4,17%) et Palantir (+3,74%).
Au quatrième trimestre, Nvidia a multiplié son chiffre d'affaires par trois, à 22 milliards d'USD. Les profits, eux, sont neuf fois supérieurs à ceux d'il y a un an, à 12,3 milliards.
Le groupe a en outre décrit l'émergence, avec l'intelligence artificielle générative, d'une "nouvelle ère informatique" qui va s'introduire dans tous les secteurs et entraîner une vaste mise à jour des postes de travail et des centres de données.
Du côté de la macro-économie, les demandes d'allocations chômage aux États-Unis ont baissé, contre toute attente, de 12.000, à 201.000 la semaine dernière.
Les reventes de maisons se sont bien comportées en janvier augmentant de 3,1% sur le mois mais elles sont en baisse de 1,7% sur un an.
Si les taux des crédits immobiliers ont reculé en janvier, ils sont en revanche repartis à la hausse ce mois-ci et viennent de repasser au-dessus de la barre des 7% pour un prêt à taux fixe sur 30 ans.
Sur le plan de la politique monétaire, plusieurs membres de la Réserve fédérale devaient prononcer des discours, dont deux après la clôture du marché.
Le vice-président de la Fed Philip Jefferson s'est inquiété du potentiel inflationniste d'une surconsommation aux États-Unis.
Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans s'inscrivaient à 4,32% contre 4,31% la veille.
AFP/VNA/CVN