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Coucher de soleil sur le pont Alexandre III à Paris, en mars 2019. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'ensemble des hébergements touristiques collectifs de l'Hexagone - des hôtels aux campings, en passant par les villages-vacances et auberges de jeunesse - ont enregistré un total de 438,2 millions de nuitées l'an dernier, soit 9 millions de plus qu'en 2017.
L'Institut national de la statistique met en avant "un nouveau record de fréquentation, malgré une année marquée par des mouvements sociaux importants d'ampleur nationale à deux reprises", soit les grèves dans les transports aériens et ferroviaires au deuxième trimestre, puis le mouvement des "gilets jaunes" à partir de mi-novembre.
Ces manifestations parfois violentes organisées tous les samedis ont cependant eu un net impact sur la fréquentation hôtelière en décembre, qui s'inscrit en recul de 1,1% sur l'ensemble du territoire, et de 5,3% à Paris, selon les données de trois enquêtes nationales compilées par l'Insee.
"2018 a été une très bonne année, qui aurait pu être excellente sans l'impact des +gilets jaunes+ fin novembre et en décembre", résume à l'AFP Franck Delvau, co-président pour Paris et l'Ile-de-France de l'Umih, principale organisation professionnelle dans l'hôtellerie.
Ce sont principalement les visiteurs étrangers qui sont à l'origine de ce record de fréquentation: leurs nuitées bondissent de 5,4%, contre un petit +0,8% du côté des touristes français - qui continuent de représenter 62% des clients des hôtels de l'Hexagone.
Les plus fortes croissances sont celles des clientèles italienne (+13,2% de nuitées supplémentaires), espagnole (+11%) et allemande (+9,4%).
Au cours de l'année 2018, l'hôtellerie est restée le premier mode d'hébergement collectif dans l'Hexagone, "malgré la concurrence des hébergements individuels proposés par des particuliers via des plateformes internet", comme Airbnb ou Abritel dit l'Insee, qui ne les recense pas.
AFP/VNA/CVN