>>Séoul surveille de près un possible tir d'essai d'un missile de longue portée par Pyongyang
Des habitants de Pyongyang regardent sur un écran géant les informations sur le lancement réussi d'un missile balistique Hwasong-14, le 4 juillet en République démocratique populaire de Corée. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Parlant sous le couvert de l'anonymat, un responsable américain de la Défense a indiqué que si cet essai avait effectivement lieu, il se produirait "probablement" ce jeudi 27 juillet, date du 64e anniversaire de l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée.
Cette date est célébrée chaque année en République démocratique populaire de Corée où elle est appelée Jour de la Victoire.
Selon le responsable américain, le test devrait concerner soit un missile de portée intermédiaire, soit un missile balistique intercontinental (ICBM), KN-20 ou Hwasong-14.
Dans l'hypothèse d'un tir de missile intercontinental, ce serait la deuxième fois que la République démocratique populaire de Corée (RPDC) essaie un ICBM, après son lancement du 4 juillet qui avait suscité l'inquiétude dans le monde.
Des experts ont estimé que ce missile avait une portée suffisante pour atteindre l'Alaska.
La RPDC vise ouvertement à se doter d'un missile capable de porter une tête nucléaire sur le territoire continental des États-Unis. Le tir du 4 juillet, effectué le jour de la Fête nationale américaine, constituait un défi au président Donald Trump.
L'Agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté mardi 25 juillet que Séoul avait détecté ce qui semblait être des préparatifs pour un tir de missile nord-coréen.
"Il y a une très forte possibilité que le Nord effectue (un essai) autour du jour de l'armistice le 27 juillet", a déclaré à Yonhap une source gouvernementale sud-coréenne.
Selon cette source, "des mouvements de véhicules transportant des tubes de lancement (de missile) ont été observés de manière continue dans la province de Pyongan du Nord", dans l'Ouest de la République démocratique populaire de Corée.
"Ils préparent quelque chose", a déclaré un deuxième responsable américain, parlant des Nord-Coréens.
AFP/VNA/CVN