>>Les tentatives d'intrusion toujours très nombreuses
>>Décès d'un migrant dans le tunnel sous la Manche, trafic perturbé
Parmi ces tentatives, 1.000 ont été "repoussées" par les forces de l'ordre aux abords du site tandis que 700 ont été "interceptées" à l'intérieur même du site, a précisé cette source.
Un membre des forces de l'ordre a par ailleurs été blessé "au visage et à la tête" par un jet de ballast - ces pierres qui forment le support des rails -, selon la source policière. Il a été transporté à l'hôpital pour des points de suture, tandis que l'auteur du jet, un migrant soudanais, a été interpellé.
Le tunnel sous la Manche fait l'objet depuis des semaines de tentatives massives d'intrusion de migrants prêts à tout pour gagner la Grande-Bretagne, qu'ils considèrent comme un "eldorado".
Le nombre de tentatives d'intrusion avait diminué au cours du week-end, à moins de 400, en raison notamment d'une moindre circulation des camions. Il avait atteint plus d'un millier en milieu de semaine dernière.
La situation a parfois viré au drame, comme dans la nuit du 28 au 29 juillet où un clandestin soudanais a trouvé la mort, portant à dix le nombre de décès sur le site depuis début juin.
Pour renforcer la sécurité, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve avait annoncé le 29 juillet l'arrivée sur place de 120 policiers supplémentaires, en appui au contingent de 300 déjà déployés.
"Mettre fin à cette situation est une priorité absolue. Nos deux gouvernements sont déterminés à y parvenir, et à y parvenir ensemble", affirment les ministres de l'Intérieur français et britanniques, Bernard Cazeneuve et Theresa May, faisant bloc dans une déclaration commune publiée par le Journal du Dimanche.
Officiellement, Londres et Paris se félicitent de leur coopération mutuelle pour tenter de réfréner l'exil volontaire des milliers de migrants bloqués à Calais mais qui rêvent de l'Angleterre.
Les deux ministres font valoir les efforts respectifs de leur pays : l'enveloppe financière de Londres, apportant "15 millions d'euros pour renforcer la sécurité dans le Nord-Pas-de-Calais" et assortie d'une rallonge de 10 millions d'euros cette semaine, ou les "550 policiers et gendarmes" français déployés sur place.
Mais une semaine particulièrement difficile - avec la mort d'un migrant dans la nuit du 28 au 29 juillet et des milliers de tentatives d'intrusions sur le site d'Eurotunnel - a ravivé les tensions bilatérales.
"Nous sommes face à des populations qui n’en peuvent plus", a souligné le soir du 31 juillet le président François Hollande avant une "discussion" téléphonique avec le Premier ministre David Cameron.
"Nous devons prendre nos responsabilités. Et la France le fait avec fermeté en respectant la sécurité et la dignité des personnes. La France ne peut pas agir seule. Ce sera le sens de la discussion avec les Britanniques", a ajouté le président français.
>>Décès d'un migrant dans le tunnel sous la Manche, trafic perturbé
Parmi ces tentatives, 1.000 ont été "repoussées" par les forces de l'ordre aux abords du site tandis que 700 ont été "interceptées" à l'intérieur même du site, a précisé cette source.
Un membre des forces de l'ordre a par ailleurs été blessé "au visage et à la tête" par un jet de ballast - ces pierres qui forment le support des rails -, selon la source policière. Il a été transporté à l'hôpital pour des points de suture, tandis que l'auteur du jet, un migrant soudanais, a été interpellé.
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| Des migrants près du site d'Eurotunnel à Coquelles près de Calais, le 2 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le tunnel sous la Manche fait l'objet depuis des semaines de tentatives massives d'intrusion de migrants prêts à tout pour gagner la Grande-Bretagne, qu'ils considèrent comme un "eldorado".
Le nombre de tentatives d'intrusion avait diminué au cours du week-end, à moins de 400, en raison notamment d'une moindre circulation des camions. Il avait atteint plus d'un millier en milieu de semaine dernière.
La situation a parfois viré au drame, comme dans la nuit du 28 au 29 juillet où un clandestin soudanais a trouvé la mort, portant à dix le nombre de décès sur le site depuis début juin.
Pour renforcer la sécurité, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve avait annoncé le 29 juillet l'arrivée sur place de 120 policiers supplémentaires, en appui au contingent de 300 déjà déployés.
Paris et Londres affichent un front commun
Londres et Paris ont affiché le 2 août leur volonté de "mettre fin ensemble" au problème des migrants qui tentent à tout prix de traverser la Manche."Mettre fin à cette situation est une priorité absolue. Nos deux gouvernements sont déterminés à y parvenir, et à y parvenir ensemble", affirment les ministres de l'Intérieur français et britanniques, Bernard Cazeneuve et Theresa May, faisant bloc dans une déclaration commune publiée par le Journal du Dimanche.
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| Le camp de migrants appelé "New Jungle", à Calais, le 2 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
Officiellement, Londres et Paris se félicitent de leur coopération mutuelle pour tenter de réfréner l'exil volontaire des milliers de migrants bloqués à Calais mais qui rêvent de l'Angleterre.
Les deux ministres font valoir les efforts respectifs de leur pays : l'enveloppe financière de Londres, apportant "15 millions d'euros pour renforcer la sécurité dans le Nord-Pas-de-Calais" et assortie d'une rallonge de 10 millions d'euros cette semaine, ou les "550 policiers et gendarmes" français déployés sur place.
Mais une semaine particulièrement difficile - avec la mort d'un migrant dans la nuit du 28 au 29 juillet et des milliers de tentatives d'intrusions sur le site d'Eurotunnel - a ravivé les tensions bilatérales.
"Nous sommes face à des populations qui n’en peuvent plus", a souligné le soir du 31 juillet le président François Hollande avant une "discussion" téléphonique avec le Premier ministre David Cameron.
"Nous devons prendre nos responsabilités. Et la France le fait avec fermeté en respectant la sécurité et la dignité des personnes. La France ne peut pas agir seule. Ce sera le sens de la discussion avec les Britanniques", a ajouté le président français.
AFP/VNA/CVN