Le dernier bilan s'élève à 48 morts et plus d'une centaine de blessés, a déclaré un haut responsable de l'administration, Mutahar Zeb, qui a précisé que quatre garçons de moins de neuf ans se trouvaient parmi les personnes tuées.
Si l'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, les attaques les plus sanglantes perpétrées depuis quatre ans au Pakistan ont souvent été attribuées au Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), allié à Al-Qaïda et qui a déclaré la guerre sainte au gouvernement pour le punir de son alliance avec les Américains dans la "guerre contre le terrorisme".
Le nombre des attentats a baissé en 2011, mais plusieurs attaques meurtrières ont été perpétrées depuis le raid militaire américain qui a tué le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, dans le Nord du pays début mai.
L'attentat du 19 août a eu lieu en plein mois de jeûne du ramadan, alors que plus de 500 fidèles étaient rassemblés à l'occasion de la grande prière du 19 août dans une mosquée de Jamrud, à 25 km au sud-ouest de Peshawar, la grande ville du Nord-Ouest.
Selon un responsable de l'administration locale, Sayed Ahmed Jan, l'explosion a eu lieu quelques secondes après la fin de la prière.
"C'état un attentat suicide. Le kamikaze portait sur lui huit à dix kg d'explosifs, qu'il a déclenchés dans la salle principale de la mosquée", a expliqué le chef adjoint de l'administration du district, Khalid Mumtaz Kundi. L'intérieur de la mosquée et le jardin attenant étaient couverts de sang et jonchés de restes humains, a constaté sur place un journaliste de l'AFP.
L'explosion a fissuré les murs du bâtiment et détruit presque toutes ses portes et fenêtres, ainsi que les ventilateurs fixés au plafond et le circuit électrique.
AFP/VNA/CVN