>> Instabilité du marché du travail
>> Nécessité d’un mécanisme de gestion des ressources humaines
>> Améliorer l’efficacité de l’administration du personnel
Ici, le carnet de commande semblait bien rempli et le travail était intense. Les machines à coudre des plus sophistiquées tournaient à plein régime. Tout ceci nous rappelait que ce secteur d’activité ne connaissait pas beaucoup de difficultés. En 2022, la valeur des exportations de textile-habillement du Vietnam avait atteint 44,5 milliards d’USD, soit une hausse de 10,5 à 11% par rapport à 2021 et se stabilisait au 3e rang derrière la Chine et le Bangladesh.
On peut trouver au Vietnam de très nombreuses usines avec au moins 600 ouvriers qui peuvent produire simultanément des produits différents, faisant du pays un premier choix pour passer commande.
Pourtant, la question de l’emploi au Vietnam reste un souci en 2023 dans beaucoup de secteurs d’activités. “Le marché de l’emploi au Vietnam a été profondément touché par la crise sanitaire qui a mis au chômage un grand nombre de travailleurs”.
Il faut donc tenir compte de ces éléments pour avancer et permettre à l’économie nationale de repartir sur de bons rails.
La région Sud-Est du pays a ainsi pris le taureau par les cornes. “La Confédération du travail de la mégapole du Sud a demandé aux syndicats des entreprises de se connecter régulièrement avec les employés et les employeurs pour trouver des solutions en temps opportun afin de surmonter toutes les difficultés. Les organisations syndicales renforcent ainsi le dialogue avec les travailleurs et organisent, en collaboration avec les organismes compétents, des foires de l’emploi”.
Selon le vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Lê Tân Dung, il est nécessaire “d’améliorer le mécanisme de gestion des ressources humaines, de mettre l’accent sur la formation d’un personnel qualifié, conforme aux orientations de développement socio-économique de la région. La priorité doit être donnée aux filières de pointe, capables de stimuler et de favoriser le développement d’autres secteurs et de nouveaux métiers”. Dans ce contexte, la coopération étroite entre les localités s’avère importante. “Celles qui recherchent des travailleurs doivent fournir des informations précises sur la demande des entreprises, les compétences requises, les salaires ainsi que les politiques d’assistance aux salariés...”
C’est en améliorant les politiques salariales et de bien-être social et en ayant un marché de l’emploi attrayant que les branches industrielles du pays reprendront des couleurs. Le bleu, par exemple, symbole d’apaisement, de stabilité et de… confiance.
Hervé Fayet/CVN