Améliorer l’efficacité de l’administration du personnel

Le Sud-Est compte le plus grand nombre d’entreprises nationales et d’investisseurs étrangers du pays. Afin qu’il se développe plus fortement, il est très important d’établir une chaîne d’approvisionnement en main-d’œuvre durable et stable grâce à des politiques concrètes.

>> Instabilité du marché du travail

>> Nécessité d’un mécanisme de gestion des ressources humaines

Des travailleurs se renseignent sur les offres disponibles à la Foire de l’emploi de Dông Nai (Sud) . 
Photo : VNA/CVN

La coopération et la connexion entre les différentes localités jouent un rôle crucial dans la construction d’un marché du travail stable et durable. Cela "contribue à réguler la correspondance entre l’offre et la demande de main-d’œuvre entre les localités, au service du redressement et du développement socio-économique", comme l’a souligné Vo Van Hoan, vice-président du Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville.

Il convient de noter que la plupart des employés des zones industrielles (ZI) du Sud-Est viennent de provinces extérieures à la région. Par conséquent, les comités de gestion des ZI et les employeurs doivent suivre de près la situation des travailleurs migrants et mettre en œuvre des politiques favorables aux ouvriers qualifiés.

Face à la pandémie de COVID-19, nombre d’entre eux ont dû quitter la région, ce qui a entraîné une pénurie de main-d’œuvre pour de nombreuses entreprises après la crise sanitaire. Dans ce contexte, la coopération étroite entre les localités s’avère de plus en plus importante. Celles qui recherchent des travailleurs doivent fournir des informations précises sur la demande des entreprises, les compétences requises, les salaires ainsi que les politiques d’assistance aux salariés.

Dans l’usine textile de la société Dany, district de Bình Chánh, à Hô Chi Minh-Ville. 
Photo : Hông Dat/ VNA/CVN

Ainsi, la coopération tripartite entre les localités, les travailleurs et les entreprises est un facteur clé. Chaque localité doit préciser ses besoins en formation et sa demande en main-d’œuvre dans chaque secteur économique. Cette identification peut être réalisée à travers l’organisation des enquêtes sur les besoins du marché du travail, des conférences impliquant les parties concernées : entreprises, localités et établissements de formation. Ce sont les sociétés qui sont le mieux à même de connaître leurs besoins en ressources humaines, tant en matière de quantité que de qualité.

Liens entre localités, travailleurs et entreprises

"Le resserrement des liens entre les localités, la main-d’œuvre, les entreprises et le marché de l’emploi contribue à mieux répartir le travail et à exploiter les avantages de chaque localité de la région", a souligné le Pr-Dr Su Dinh Thành, recteur de l’Université d’économie de Hô Chi Minh-Ville.

Actuellement, le Sud-Est compte un grand nombre d’universités et d’écoles supérieures de deuxième degré spécialisées dans les domaines de l’économie, des finances, des sciences et technologies, implantées principalement à Hô Chi Minh-Ville et Dông Nai. C’est pourquoi, il est nécessaire d’établir un mécanisme de coopération dans la formation des ressources humaines entre les différentes localités, adaptée aux secteurs prioritaires de chacune.

Par ailleurs, il faut mettre l’accent sur la formation d’une main-d’œuvre qualifiée capable de répondre aux exigences du processus de restructure économique. "Le Sud-Est doit concentrer ses ressources humaines dans les secteurs à fort contenu technologique et à forte valeur ajoutée, tout en assurant le personnel de qualité pour les services et l’industrie, qui sont les atouts de la région", a insisté Su Dinh Thành.

Hô Chi Minh-Ville, locomotive du Sud-Est. 
Photo : VNA/CVN

Les localités doivent réduire les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre tout en développant les industries auxiliaires et de haute technologie. La priorité est accordée aux jeunes travailleurs qui sont plus enclins à étudier et à s’adapter aux techniques avancées, répondant aux exigences croissantes des entreprises.

Assurer le bien-être social 

Le modèle de ZI d’autoformation ou étroitement associées aux écoles professionnelles et aux besoins des entreprises est actuellement très apprécié. En comprenant les besoins en main-d’œuvre des ZI, ces établissements de formation peuvent se concentrer sur les secteurs dont le marché du travail a besoin.

En outre, il importe de perfectionner et de mettre en œuvre efficacement des mécanismes et politiques visant à attirer durablement les travailleurs pour établir une chaîne d’approvisionnement durable. Les localités doivent donner la priorité aux services sociaux, aux soins de santé, au bien-être social : logements, écoles, hôpitaux, parcs d’attractions…, en vue de la stabilité du marché du travail.

"Les politiques en matière de logements sociaux doivent être entièrement révisées. Il est nécessaire d’en établir de nouvelles pour les ouvriers, les aidant à constamment améliorer leurs conditions de vie", a déclaré Ngo Duy Hiêu, vice-président de la Confédération générale du travail du Vietnam.

D’après lui, l’administration nationale de la main-d’œuvre au Vietnam doit répondre aux normes communes, "s’orientant vers le respect des droits, l’efficacité, l’équité, l’inclusion, la participation des citoyens à la gouvernance, l’application opportune des politiques, le consentement, la transparence et la responsabilité".

Ainsi, il est nécessaire d’améliorer les politiques salariales et de bien-être social, d’assurer des conditions de travail favorables pour créer un marché de l’emploi attrayant, contribuant à augmenter la productivité.

Vân Anh/CVN

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