La Fédération des coopératives laitières a dénoncé le 18 avril l'absence de progrès sur le prix du lait payé aux producteurs jugeant que ce blocage risquait d'entraver l'avenir de la filière. "Ce qu'on dénonce, c'est de ne pouvoir appliquer des tarifs de lait qui reflètent la dynamique des marchés" a martelé Dominique Chargé, président de la fédération nationale des coopératives laitières (Fncl, 55% de la collecte de lait en France), affirmant qu'"il ne s'est rien passé" depuis la table ronde interprofessionnelle le 8 avril au ministère de l'Agriculture. "Le risque c'est de ne plus pouvoir couvrir le prix du lait" dont les coûts de production ont fortement augmenté (alimentation animale, énergie) l'an passé, et que "les entreprises, qui n'investiront pas dans l'innovation, la recherche et le développement, se retrouvent incapables de répondre aux opportunités des nouveaux marchés et d'assurer leur restructuration", a-t-il prévenu.
AFP/VNA/CVN