>>Présidentielle au Liberia : et maintenant, place à la finale
Le sénateur George Weah (droite) et le vice-président sortant, Joseph Boakai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Commission électorale nationale (NEC), qui l'a indiqué sur Facebook mercredi soir 27 décembre, n'a pas précisé d'horaire pour cette annonce attendue avec impatience mais sans signe apparent de tension par tout un pays.
Près de trois décennies après le début d'une guerre civile qui a fait 250.000 morts en 14 ans, le Liberia s'apprête à vivre sa première alternance démocratique entre une présidente élue, Ellen Johnson Sirleaf, et son successeur, qui entrera en fonctions le 22 janvier.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et le chef des observateurs de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'ancien président du Ghana John Dramani Mahama, ont tous deux salué "la tenue pacifique" du scrutin, tout comme l'a également fait l'Union européenne.
Organisé au lendemain de Noël, après avoir été reporté de sept semaines en raison de contestations des résultats du premier tour le 10 octobre par plusieurs candidats, le second tour a vu la participation augmenter tout au long de la journée, pour atteindre "environ 55%", selon M. Mahama.
Si elle salue la bonne tenue des opérations jusqu'ici, sans les problèmes d'organisation rencontré début octobre, la Cédéao encourage la NEC à publier rapidement des résultats "afin d'éviter de créer de l'anxiété parmi la population".
Le dépouillement des bulletins de vote - le pays compte 2,1 millions d'électeurs - devrait se poursuivre pendant un jour ou deux.
Des médias locaux donnaient toutefois en tête George Weah, l'ancien attaquant du PSG et du Milan AC, vainqueur du premier tour avec 38% des voix.
Dans un pays qui n'a pas connu d'alternance démocratique depuis 1944, "cette transition est cruciale. Si le Liberia la réussit, ce sera une victoire pour lui, pour l'Afrique de l'Ouest et pour l'Afrique en général", a déclaré mardi 26 décembre à l'AFP l'ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, chef des observateurs du National Democratic Institute (NDI), dont le siège est aux États-Unis.
AFP/VNA/CVN