>>Un photographe américain sublime le hâu dông
Une représentation du rituel de "hâu dông", le 17 novembre à Kuala Lumpur, en Malaisie. |
Photo : Hoàng Nhuong/VNA/CVN |
L’évènement était organisé par l’ambassade du Vietnam en collaboration avec le ministère vietnamien des Affaires étrangères et le Centre de recherche et de préservation des croyances culturelles du Vietnam.
Pham Sanh Châu, assistant du ministre des Affaires étrangères et envoyé spécial du Premier ministre chargé des affaires de l’UNESCO, a affirmé la signification de cette représentation, alors que le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO va examiner dans dix jours le dossier de candidature de ce culte.
Après avoir connu son apogée au XVIe siècle, le culte de la Déesse-Mère a continué d’être pratiqué par les Vietnamiens au Nord. Il exprime la communication et le respect de l’homme envers la «Mère» - centre du monde. Cette croyance est conforme à l’esprit de l’UNESCO de respecter le rôle de la femme, de promouvoir l’égalité des sexes, et d’attacher l’importance à la protection de l’environnement, des forêts, des ressources en eau.
Le culte de la Déesse-Mère témoigne de la diversité religieuse, culturelle et ethnique du Vietnam, diversité qui est toujours considérée par l’UNESCO comme un facteur important de développement durable de l’humanité.
VNA/CVN