Selon le conseiller VJC, une coentreprise vietnamo-japonaise, le coût total a été estimé à près de 55,8 milliards de dollars. Côté financement, plus de 35 milliards, prélevés sur le budget public ou empruntés sous la garantie de l'État, seraient destinés à la construction des infrastructures. Le solde, qui serait employé au paiement des indemnités d'expropriation des 4.170 ha de terrains nécessaires ainsi qu'à l'acquisition et à l'entretien du train, serait financé par les opérateurs de transport.
Cette ligne à double voie à grande vitesse de 1.555 km, qui relierait la gare de Hanoi à celle de Hoà Hung à Hô Chi Minh-Ville avec 25 stations, devrait permettre aux trains de circuler jusqu'à 350 km/h. Selon les prévisions, les tronçons Hanoi-Vinh et Nha Trang-Hô Chi Minh-Ville seraient ouverts à la circulation vers 2020, le tronçon Vinh-Ðà Nang, vers 2030, et la ligne entière, vers 2035. Sur tous ces tronçons, le prix du billet serait de la moitié de celui d'un voyage aérien.
Concluant ladite réunion, le chef adjoint du gouvernement Hoàng Trung Hai a estimé que les données précitées ne résultaient que d'études préliminaires, qui serviraient de base à l'examen du projet par le Conseil d'expertise de l'État, avant qu'il ne soit soumis à l'Assemblée nationale lors de sa session de fin d'année.
La coentreprise VJC comprend la Compagnie de conseil en investissement et en construction dans les communications et transports (TRICC) et 3 partenaires japonais qui sont la Société de conseil en transports (JTC), l'Association des services techniques ferroviaires (JARTS) et la firme Nippon Koei (NK).
Hoàng Minh/CVN