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D’après Nguyên Nhât Cam, le vaccin Quinvaxem devrait être disponible à partir du 3 novembre dans les établissements de vaccination de la ville. M. Cam a ajouté que tous les centres de santé des 577 communes, quartiers et bourgs de Hanoi répondent aux critères du ministère de la Santé concernant la vaccination.
La vaccination est nécessaire pour les enfants. |
Le Centre de médecine préventive de Hanoi a demandé à ces établissements de créer des groupes chargés de veiller à la bonne réalisation des vaccinations. Ces centres de santé à l’échelle des arrondissements et districts devaient en posséder deux, visant à assister ceux des communes et quartiers.
«Nous renforçons actuellement la sensibilisation concernant la vaccination au Quinvaxem et avons proposé aux centres de santé d’envoyer des lettres d’invitation aux familles ayant des enfants en âge d’être vaccinés», a déclaré M. Cam. Mme Linh, domiciliée dans le district de Thuong Tin, au sud de Hanoi, a fait savoir que ces derniers jours, la radio des communes de Thuong Tin a annoncé le calendrier des vaccinations et sensibilisé les familles.
En novembre, la moitié des établissements de vaccination des arrondissements et districts de Hanoi devrait être contrôlée. Le reste le sera en décembre.
Assurer la sécurité
Fin octobre, le chef adjoint de l’Institut Pasteur de Hô Chi Minh-Ville, Lê Hoàng San, est venu dans le district de Cai Lây (province de Tiên Giang, delta du Mékong) pour chercher à comprendre les effets secondaires observés sur des enfants après leur vaccination au Quinvaxem les 25 et 26 octobre. «Les effets secondaires après une vaccination sont inévitables. Ces sont des effets normaux. Aucun accident n’a été attribué à un défaut de qualité du Quinvaxem», a-t-il souligné. D’après lui, les effets secondaires sont de la fièvre, une enflure…
Contrôle du Service de la santé de Hanoi dans un lieu de vaccination du district de Chuong My, en banlieue de la capitale. |
Sur ce point, le chef adjoint du Département de médecine préventive du ministère de la Santé, Trân Dac Phu, a affirmé que tous les effets secondaires observés sur des enfants à Cai Lây sont ordinaires. «À ce jour, tous ces enfants sont sortis de l’hôpital. D’après moi, toutes les mères devraient faire vacciner leurs enfants», a-t-il dit.
Pour sa part, le chef de l’Institut central d’hygiène épidémique et le chef du Programme national élargi de vaccination, Nguyên Trân Hiên, a confié que selon l’OMS, le taux d’enfants présentant des effets secondaires après une vaccination au Quinvaxem était de 10%, voire 50%. «Les effets forts comme crise convulsive, pâleur… occupent un taux très bas, de l’ordre de 1/1.000», a-t-il ajouté.
D’après un responsable du ministère de la Santé, afin de limiter les incidents, chaque établissement de vaccination ne devra vacciner que 50 enfants par séance.
Le ministère de la Santé a publié pour sa part un plan de renforcement des mesures visant à assurer la sécurité de la vaccination. Plus concrètement, il s’agit du contrôle de la totalité des établissements de vaccination, des visites médicales avant vaccination…
«Prochainement, nous renforcerons la surveillance de la vaccination dans l’ensemble du pays. En outre, le partenariat avec les autorités locales est indispensable», a conclu le chef adjoint du Département de médecine préventive, Trân Dac Phu.
Après injection, il faut surveiller les réactions des enfants pendant deux jours et, en cas de symptômes anormaux comme fièvre élevée (plus de 39°C), troubles du comportement ou difficultés respiratoires..., il faut consulter immédiatement.
Hoàng Phuong/CVN