Pour un Vietnam vert et un plan d’action de la Banque mondiale au Vietnam

Ces derniers mois, les habitants de Hanoï ont subi d’importantes pollutions de l’eau et de l’air. Face à cette situation, le directeur national de la Banque mondiale (BM) au Vietnam, Ousman Dione, suggère un plan d’action intitulé P-R-I-M-E (planification, ressources, information, ménagement et exécution) pour une croissance verte et durable contre la pollution.

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Le directeur national de la Banque mondiale au Vietnam, Ousman Dione.
Photo : CEC/CVN

À plusieurs reprises, la pollution de l’air à Hanoï fut l’une des pires au monde, avec un indice de concentration de particules fines PM de 2.5, le plus haut niveau jamais enregistré en cinq ans. Par ailleurs, la vie des 250.000 Hanoïens a été perturbée en raison d’une pollution de l’eau du robinet, fournie par la Compagnie d’approvisionnement en eau propre Sông Dà, située dans la province septentrionale de Hòa Binh.

Afin de lutter contre la pollution et s’engager pour une croissance plus verte, le directeur national de la Banque mondiale au Vietnam, Ousman Dione, souhaite mettre en place un plan d’action intitulé P-R-I-M-E (planification, ressources, information, ménagement et exécution).

D’après lui, la planification joue un rôle primordial car elle contribue à définir l’orientation stratégique de la croissance et du développement pour les années à venir.

En ce qui concerne l’utilisation des ressources financières, il est nécessaire de les destiner aux infrastructures essentielles. À l’heure actuelle, la collecte et le traitement des eaux usées n’ont pas suivi le rythme d’urbanisation et de l’industrialisation à Hanoï. Pour cause : le manque de financement pour le traitement des eaux usées et l’hygiène environnementale, nécessitant annuellement environ 1,7 milliard d’USD (plus de 39.000 milliards de dôngs).

Toujours selon le directeur national de la BM au Vietnam, il est important de créer des bases de données transparentes sur les différents types de pollution, afin d’aider les habitants au quotidien.

Dans la gestion, les responsables doivent surveiller l’ensemble des facteurs de pollution. Aussi, il est obligatoire, de mettre en place des sanctions pénales, lorsque les amendes administratives sont jugées inefficaces.

Abandonner ces vieilles habitudes et entamer des changements positifs dans la vie quotidienne pour un Vietnam vert.

De nombreux pays font face à la pollution dans leur phase de développement dont ils en tirent des leçons. Face à ce constat, la BM est prête à partager ses expériences à l’internationale et proposer des solutions pour aider d’autres pays dans la lutte contre la pollution.
"Saviez-vous que la quantité de déchets plastiques par habitant au Vietnam est passée de 3,8 à 41,3 kg en une vingtaine d’années ? Un chiffre stupéfiant ! Les Vietnamiens doivent davantage utiliser des produits respectueux de l’environnement au lieu de produits plastiques à usage unique", souligne –t-il, avant d’affirmer : "Il est nécessaire ainsi d’abandonner ces vieilles habitudes et entamer des changements positifs dans la vie quotidienne pour un Vietnam vert".

Câm Sa/CVN

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