Pour lutter contre le trafic d'êtres humains

Les États de l'UE doivent mettre en œuvre sans tarder la législation européenne concernant la lutte contre le trafic d'êtres humains, a demandé le 15 avril la commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström qui a menacé de sanctions les pays récalcitrants.

La commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, prend la parole le 15 avril à Bruxelles.

Plus de 23.600 personnes, dont 68% de femmes et 15% d'enfants, ont été victimes ou sont supposées avoir été victimes de trafic d'êtres humains en Europe entre 2008 et 2010, a déploré Mme Malmström en présentant un rapport officiel de la Commission sur ce sujet.

La majorité des personnes victimes du trafic d'êtres humains (62%) sont asservies à des fins sexuelles tandis que 25% sont contraintes au travail forcé. Une majorité des victimes (61%) sont originaires d'Europe et notamment de Bulgarie ou de Roumanie.

"Il est difficile d'imaginer que dans nos pays de l'UE libres et démocratiques des dizaines de milliers d'êtres humains peuvent être privés de liberté et exploités, vendus comme des marchandises à des fins lucratives. Mais c'est la triste vérité et la traite des êtres humains est tout autour de nous, plus proche que nous le pensons", a fait remarquer Mme Malmström au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.

L'UE s'est dotée d'une législation pour lutter contre ce fléau en 2011 mais, à ce jour, seuls six États sur vingt-sept (Finlande, Hongrie, Lettonie, Pologne, République tchèque et Suède) ont transposé cette législation dans leur droit national.

Théoriquement, les États de l'Union avaient jusqu'au 6 avril pour transposer la directive européenne dans leur propre législation.

"Aujourd'hui, les statistiques de la Commission européenne montrent combien il est urgent que chaque pays de l'UE mette en œuvre la nouvelle loi (européenne) sur le trafic d'êtres humains et privilégie les enquêtes et les poursuites contre ces crimes", a souligné Mme Malmström.

"Je m'attends à ce que tous les États membres

Le géant américain de l'informatique IBM va présenter un plan la semaine prochaine prévoyant la suppression de 1.200 à 1.400 postes en France, soit près de 14% des effectifs, a-t-on appris le 18 avril auprès de syndicats. "La direction a la volonté de supprimer entre 1.200 et 1.400 emplois directs sur deux ans", a affirmé Gérard Chameau, délégué central CFDT d'IBM, qui compte plus de 9.700 salariés dans l'Hexagone. Il précise que l'information aux élus du personnel se fera lors d'un comité central d'entreprise (CCE) le 24 avril. "Les mesures d'accompagnement ne sont pas encore définies", a-t-il ajouté. Une information confirmée par Pierry Poquet, délégué central Unsa, premier syndicat chez IBM. "On perd environ 500 personnes par an. Il y a quinze ans, nous étions 26.000", a-t-il déploré.

AFP/VNA/CVN

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