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Le première manifestation des élèves américains contre les armes, le 14 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
De New York à la Californie, de Chicago jusqu'au Texas, ces adolescents avaient minutieusement préparé des pancartes et répété des slogans, pour cet événement baptisé "National School Walkout".
Pour beaucoup, il s'agissait de leur première manifestation et celle-ci s'est révélée la plus importante depuis des années sur le sujet des armes, que beaucoup d'Américains estiment relever de leurs droits les plus fondamentaux.
Des centaines de collégiens et de lycéens ont ainsi afflué vers la Maison Blanche à Washington. "Les prières, cela ne suffit pas", ont-ils crié à l'intention du président américain.
Cette mobilisation visait aussi à rendre hommage aux victimes d'un massacre au fusil semi-automatique dans un lycée de Floride, un mois jour pour jour après le drame.
L'interruption des cours a débuté à 10h00 et était censée durer 17 minutes, une minute pour chacune des 17 personnes tuées par balle le 14 février à Parkland. Mais, dans de nombreuses écoles, les élèves ont dépassé cette durée.
"Stop à l'inaction", ont par exemple insisté les lycéens de Parkland, à la pointe de cette contestation spontanée.
"Nos hommes politiques, nos représentants au parlement, notre président, notre gouverneur ne parlent pas en notre nom. C'est vraiment regrettable. Voilà pourquoi c'est à nous de réagir", a expliqué Emiro Portillo, un élève du lycée.
AFP/VNA/CVN