COVID-19
Plus de six millions de cas dans le monde dont 29.000 morts au Brésil

Plus de six millions de cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés dans le monde, dont les deux tiers en Europe et aux États-Unis, le Brésil devenant samedi 30 mai le quatrième pays en termes de décès avec près de 29.000 morts.

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Enterrement d'une victime du coronavirus, le 30 mai au cimetière de Nueva Esperanza, près de Lima, au Pérou

Parallèlement, la levée progressive des mesures de restriction prises par les gouvernements pour lutter contre la pandémie se poursuit, de Paris à New Delhi.

Le COVID-19 a fait au moins 366.848 morts sur la planète, dont près de la moitié (177.595) sur le continent européen, où environ deux millions de personnes atteintes ont été recensées.

"Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons pas continuer à faire ce que nous faisions et comme nous le faisions. Non, tout sera différent", a déclaré le pape François dans un message vidéo à l'occasion de la fête de la Pentecôte.

Si les États-Unis demeurent le pays comptant le plus grand nombre de cas (1.769.776) et de décès (103.758), c'est désormais en Amérique latine que le virus progresse le plus rapidement, notamment au Brésil.

Pays de 210 millions d'habitants, le géant sud-américain est devenu samedi 30 mai le quatrième pays en termes de décès liés au coronavirus, avec 28.834 morts selon les statistiques du ministère de la Santé.

Le ministère a recensé 956 décès supplémentaires en 24 heures et un nouveau record quotidien du nombre de personnes contaminées (26.928), ce qui porte le total à 465.166 personnes infectées depuis le début de la pandémie.

Le Brésil reste en termes de décès largement derrière les États-Unis, pays le plus touché avec au moins 103.000 morts, suivis du Royaume-Uni (38.376) et de l'Italie (33.340), la France étant cinquième (28.771), selon le comptage de l'AFP.

Progression en Amérique latine

D'autres pays d'Amérique latine continuent de subir la progression de la pandémie.

C'est le cas du Pérou, deuxième pays d'Amérique latine le plus touché par le coronavirus, qui a dépassé samedi 30 mai les 155.000 cas confirmés après avoir enregistré un nombre record de 7.386 nouveaux cas en 24 heures.

Le nombre de morts atteint désormais 4.371 dans ce pays de 33 millions d'habitants, soit une hausse de 141 en 24 heures, a indiqué le ministère péruvien de la Santé.

En Bolivie, quatre des neuf régions du pays, dont Santa Cruz de la Sierra, la plus touchée, ont annoncé samedi 30 mai qu'elles allaient étendre les mesures de confinement, contrairement aux décisions du gouvernement central qui veut relancer l'économie.

La Bolivie a enregistré à la date du 31 mai 8.731 cas de coronavirus et 300 morts, la plupart dans la région de Santa Cruz.

L'Union européenne a appelé samedi 30 mai Washington à reconsidérer sa décision de rompre avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant à la solidarité face à la progression du nouveau coronavirus.

Vendredi 29 mai, le président américain, Donald Trump, a en effet mis à exécution sa menace, accusant l'OMS de complaisance avec la Chine, où le COVID-19 est apparu en décembre.

Poursuite du déconfinement en Europe

Avec l'amélioration de la situation sanitaire en Europe, les restrictions imposées continuent d'y être levées.

Des personnes prennent le soleil au jardin du Luxembourg, le 30 mai à Paris
Photo : AFP/VNA/CVN

L'Italie a rouvert au public samedi 30 mai la Tour de Pise, et les centres commerciaux sont redevenus accessibles dans la capitale ukrainienne Kiev.

En France, la population a pu renouer avec ses parcs et ses jardins après plus deux mois de fermeture.

Seules autorisées à rouvrir le 2 juin à Paris avec la deuxième étape du déconfinement, les terrasses des cafés, bars et restaurants pourront quant à elles occuper gratuitement une partie de l'espace public.

Le gouvernement britannique a autorisé la reprise à huis clos le 1er juin des compétitions sportives, tandis qu'en Espagne, les clubs du championnat de football pourront également lundi 1er juin se remettre à l'entraînement collectif "total", dernière étape avant le redémarrage de la compétition le 11 juin.

En Autriche, un Grand Prix de Formule 1 pourra avoir lieu à Spielberg (Centre) en juillet. La Grèce va autoriser des vols en provenance de davantage de pays de l'Union européenne, parmi lesquels la France, à partir du 15 juin.

L'Espagne pourrait aussi permettre le retour des touristes allemands, français ou scandinaves dès la deuxième quinzaine du mois de juin dans le cadre d'un projet pilote dans les archipels des Baléares et des Canaries.

En Macédoine du Nord, le président Stevo Pendarovski a prolongé samedi 30 mai de deux semaines l'état d'urgence après une augmentation du nombre des morts et des nouveaux cas.

Au Royaume-Uni, beaucoup d'experts et de membres de l'opposition ont jugé samedi 30 mai "prématurée" la décision du gouvernement de passer lundi 1er juin à la phase suivante du déconfinement, le COVID-19 continuant de sévir.

L'Esplanade des Mosquées à Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam, a rouvert ses portes dimanche matin après plus de deux mois de fermeture en raison de la pandémie.

Trump reporte le G7

En Asie, l'Inde a annoncé samedi 30 mai un assouplissement du confinement : à compter du 8 juin, édifices religieux, hôtels, restaurants et centres commerciaux pourront rouvrir, en dépit d'un nouveau record quotidien de contaminations dans ce pays (175.000 dont 5.000 mortelles).

Face au risque de contamination, la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé qu'elle refusait de se rendre en personne à un sommet du G7 aux Etats-Unis prévu en juin, comme l'avait proposé Donald Trump.

Mais M. Trump a annoncé dans la soirée qu'il allait reporter ce sommet et par ailleurs inviter d'autres pays à se joindre à la réunion.

"Je n'ai pas le sentiment que le G7 représente correctement ce qui se passe dans le monde. C'est un groupe de pays très dépassé", a déclaré M. Trump à des journalistes, ajoutant qu'il aimerait inviter la Russie, la République de Corée, l'Australie et l'Inde à se joindre à un sommet élargi.

Cela pourrait se produire en septembre, soit avant ou après l'Assemblée générale des Nations unies, a ajouté le président américain.

AFP/VNA/CVN

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