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Des habitants discutent entre eux alors qu'ils se trouvent dans les eaux de crue dans le quartier d'Amtoukiou à N'Djamena, le 5 août. |
Photo : ABK - AFP/VNA/CVN |
Le nombre a déjà dépassé celui de l'an dernier, quand plus de 250.000 personnes avaient été touchées au Tchad.
Un récent rapport du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) révèle également que près de 2.700 ha de cultures et de terres agricoles, ainsi que des centaines de maisons, ont été détruits par des rivières en crue et des pluies record depuis le mois dernier, menaçant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.
Dans un communiqué, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit soutenir les efforts nationaux et humanitaires et fournir une aide d'urgence aux personnes les plus touchées. Un mécanisme de traçage de l'impact des inondations sera désormais activé chaque année.
"Les données collectées comprendront des informations sur les impacts des inondations sur les populations et les infrastructures clés telles que les maisons, les écoles et les centres de santé, ainsi que des informations sur les profils et les besoins primaires des populations affectées, afin de mieux informer la réponse humanitaire", a expliqué Yakin Mwanza, coordinateur dudit mécanisme de l'OIM au Tchad.
Les phénomènes météorologiques extrêmes illustrent les effets néfastes du changement climatique dans la région.
Malgré l'urgence de la situation, les fonds restent limités, regrette l'ONU, pour garantir que les personnes les plus touchées, y compris les déplacés, reçoivent une assistance telle que la fourniture d'abris, de nourriture et d'articles non alimentaires.
APS/VNA/CVN