Le Dr. Mai Hà, chef du Département de la coopération internationale (ministère des Sciences et des Technologies), a souligné que ce projet V-KIST était la concrétisation de l'idée de deux hauts dirigeants : l’ex-président sud-coréen Lee Myung-bak et le Premier ministre vietnamien Nguyên Tân Dung. Idée avancée lors de la visite de ce dernier en République de Corée en mars 2012.
Cet institut se concentrera sur trois grands domaines : les technologies des matériaux, les biotechnologies pour l'agriculture et la médecine, les technologies de l'information pour l'industrie numérique.
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| Maquette de l’Institut des sciences et des technologies avancées du Vietnam. |
| Maquette de l’Institut des sciences et des technologies avancées du Vietnam. |
Le projet comporte deux phases. La première (2013-2017) sert à l’élaboration des plans de l’établissement et à la mise en œuvre de la construction - laquelle devrait être achevée en 2017 - ainsi qu’à l'installation des équipements et la mise en place d’établissements de formation. L’investissement est de 70 millions de dollars, dont la moitié financés par le biais d’une aide coréenne non remboursable. La seconde (2018-2022) nécessitera un investissement supplémentaire de l’ordre de 50-80 millions de dollars, financés par le biais d’un emprunt à taux préférentiel de l'APD sud-coréenne.
Selon le ministère des Sciences et des Technologies, le financement pour la construction du V-KIST n’excèdera pas 150 millions de dollars (soit 3.000 milliards de dôngs). Le projet fait pour le moment l’objet d’une étude de faisabilité. Il devrait être implanté au sein du Parc des hautes technologies de Hòa Lac (Hanoi).
Standards internationaux
À l’instar de son modèle sud-coréen, le V-KIST appliquera un mécanisme administratif spécial : il ne sera pas soumis au contrôle de l'audit. Ses responsables devront être très actifs et créatifs. Les recherches du V-KIST seront effectuées selon les commandes passées par des groupes industriels. On sait que la plupart des recherches du KIST coréen sont en cours d’application dans les grandes compagnies coréennes.
Les scientifiques recrutés percevront un salaire en deux parties : la première, fixe, égale à trois fois le salaire minimum d'un professeur selon les règles étatiques, puis la seconde, variable, suivant l’application d’un forfait. Les conditions de travail des scientifiques seront aux standards internationaux. V-KIST devrait embaucher entre 30 et 60 cadres et scientifiques. Ce chiffre sera porté à 150 après dix de fonctionnement, dont 100 scientifiques.
VNA