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Le Premier ministre Peter O'Neill (droite) réconforte des habitants de Tari en Papouasie-Nouvelle-Guinée après le séisme, le 7 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les secours ont été compliqués par l'éloignement des zones touchées par la secousse de magnitude 7,5 qui s'est produite le 26 février à 90 km au sud de Porgera, dans la province montagneuse d'Enga. De nombreuses routes ont été coupées, des ponts se sont effondrés. Les habitants de la province, mais aussi de celles de Hela et des Hautes-Terres méridionales et occidentales, vivent en outre sous la menace de fortes répliques.
"De façon tragique, le séisme dans les Hautes-Terres a déjà provoqué la mort de plus de 100 Papouasiens, et de nombreux autres sont portés disparus. Des milliers de personnes ont été blessées", a déclaré M. O'Neill.
Le Premier ministre s'est rendu dans les zones dévastées par le tremblement de terre et expliqué que la priorité était de livrer de l'eau, de la nourriture et d'offrir des abris aux sinistrés, ainsi que de restaurer l'électricité et les communications. "Rien ne sera réparé rapidement, il faudra des mois et des années pour réparer les dégâts de cette catastrophe", a-t-il dit.
Racontant les souffrances d'une femme qui a perdu six membres de sa famille, dont ses enfants, le Premier ministre a évoqué "des histoires tragiques qui se répètent villages après villages". Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où se rencontrent des plaques tectoniques.
APS/VNA/CVN