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Le joueur des Denver Nuggets, Jamal Murray, le 5 septembre à Lake Buena Vista. |
Des Nuggets de nouveau croquants
Après un premier match où ils ont bu la tasse, dans la foulée de leur qualification éprouvante (4-3) contre Utah, les joueurs de Denver ont montré une tout autre agressivité pour justement répondre sur ce terrain à L.A. et cela s'est traduit par une victoire méritée (111-101).
Elle s'est dessinée dès les douze premières minutes conclues sur le score de 44-25. Un écart de 19 points que n'ont jamais pu complètement annihiler les Clippers, revenus à -5 à l'entame du dernier quart-temps, avant que les Nuggets ne remettent un coup de collier définitif par des shoots assassins derrière l'arc de Jamal Murray (28 pts) et Gary Harris (13 pts) dans le money time.
"On était fatigués au match N.1, on était mous, épuisés... On n'arrivait pas à shooter, défendre. Ce soir avait bien plus d'énergie et cela a tout changé", a dit Murray. L'autre grand homme du match aura été Nikola Jokic qui a abattu un boulot monumental des deux côtés du terrain (26 pts, 18 rbs, 4 passes, 3 contres) et qu'on a rarement vu autant manifester son combativité sur le parquet.
Les Clippers eux ont donné l'impression de pouvoir inverser la situation si mal embarquée, mais ils ont manqué de ce second souffle qui permet ce genre d'exploit. Et comme par hasard, cela est tombé sur le "soir sans" de Kawhi Leonard à qui cela n'arrive pourtant quasiment jamais. Son adresse en berne l'a pénalisé (4/17 pour 13 pts, 10 rbds, 8 passes).
Paul George, qui s'est fait une frayeur à un genou, quelque peu parti en arrière à la réception d'une action, a lancé la révolte en fin de match (22 pts), mais elle n'a eu lieu que trop tard. "Offensivement on a refusé de bouger le ballon, de jouer simple. Tout le contraire de ce qui a fait notre victoire au match N.1. Le premier quart-temps c'est notre défense qui a péché, les trois c'est notre attaque", a synthétisé le coach des Clippers Doc Rivers.
Des Raptors de nouveau mordants
Le joueur des Toronto Raptors, Serge Ibaka, le 5 septembre à Lake Buena Vista. |
Après deux revers initiaux face à des Celtics alors bien meilleurs, puis une première victoire à l'arraché lors du match N.3, grâce à un panier à trois points d'OG Anunoby à 0.5 seconde du buzzer, les Raptors ont trouvé des solutions pour rééquilibrer les débats, en s'imposant cette fois 100 à 93.
Offensivement d'abord, en rajustant la mire à trois points, secteur en berne jusqu'ici. Ils ont rentré 17 shoots, certes avec un pourcentage perfectible (38,6%), là où les C's n'en ont mis que 7 sur 35.
Ils ont aussi mis plus d'énergie, d'impact dans les duels en défense, tant et si bien que la seule arme adverse à avoir fonctionné a été Jayson Tatum (24 pts, 10 rbds).
Pascal Siakam (23 pts, 11 rbds) et Kyle Lowry (22 pts, 11 rbds, 7 passes, 2 contres) ne se sont pas contentés d'être les meilleurs marqueurs de Toronto : ils ont été des leaders des deux côtés du terrain, imprimant un rythme sans cesse élevé. Et ils ont eu l'appui d'un facteur X en la personne de Serge Ibaka (18 pts, 7 rbds), efficace derrière l'arc (4/4) et toujours aussi dissuasif pour protéger son panneau, à l'image de ce contre sur Daniel Theis qui allait au dunk.
Comme l'illustre Dikembe Mutombo dans les années 90, Ibaka, également Congolais d'origine, a ponctué son geste défensif en faisant "non" avec son index, pour bien faire comprendre que personne ne pénètrerait dans sa maison ce samedi soir 5 septembre. "Voilà, maintenant on reprend tout de zéro. On joue face à une grande équipe, on savait que ce ne serait pas facile. À nous de continuer à travailler dur", a déclaré Siakam.