>>Piratage informatique contre Sony Pictures: la Corée du Nord clame son innocence
Washington a estimé lundi 22 décembre que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) devait admettre sa responsabilité dans la plus grave cyber-attaque jamais survenue aux États-Unis et dédommager les studios Sony Pictures qui en ont été victimes. "S'ils veulent aider dans cette affaire, ils (les Nord-Coréens, ndlr) devraient admettre leur culpabilité et dédommager Sony", a indiqué à la presse la porte-parole adjointe du Département d'État, Marie Harf, insistant sur la "confiance" de Washington en ce qui concerne le rôle de Pyongyang dans cette "attaque destructrice". Le président Barack Obama a estimé lors d'un entretien diffusé dimanche 21 décembre sur la chaîne de télévision CNN qu'il "ne pense que cela ait été un acte de guerre. Je pense que c'était un acte de cyber-vandalisme qui a été très coûteux". L'attaque, révélée fin novembre par Sony, a paralysé le système informatique de la compagnie et s'est accompagnée de la diffusion en ligne de cinq films du studio dont certains pas encore sortis, des données personnelles de 47.000 employés, de documents confidentiels comme le script du prochain James Bond, et une série d'emails très embarrassants pour les dirigeants de Sony. Le FBI a imputé vendredi 19 décembre cette cyber-attaque, revendiquée par le groupe de pirates informatiques GOP (Guardians of peace), à la RPDC qui n'a cessé de nier toute implication.
AFP/VNA/CVN