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Thibaut Pinot à l'entraînement à La Planche des belles filles, le 18 mai à Plancher-les-Mines. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'ai déjà gagné dans des lieux comme le Tourmalet (en 2019) ou l'Alpe d'Huez (en 2015) qui sont mythiques mais cette victoire serait encore plus forte", a livré le grimpeur, dont le village de Melisey est niché à moins de vingt kilomètres de la montée vosgienne.
Ses pentes brutales (7 km à 8,7%) en configuration "Super Planche", à savoir agrémentées d'un kilomètre de route non goudronnée comme en 2019, seront le théâtre de l'arrivée de la 7e étape du Tour de France, la première en montagne, le 8 juillet.
"Une date importante pour moi", a insisté le coureur de Groupama-FDJ. "Je la connais par cœur mais ce seront les jambes qui parleront ce jour-là (...). Le seul avantage c'est que je peux être plus encouragé que les autres."
Lors du contre-la-montre du Tour 2020, le public l'avait fêté en héros, les dizaines d'inscriptions "Pinot" toujours visibles sur l'asphalte le rappellent encore. "C'était quelque chose de très fort", se souvient-il malgré trois semaines de calvaire dans cette Grande Boucle.
Tombé lors de la première étape dévastatrice pour le peloton à Nice, le Franc-Comtois a souffert du dos pendant près d'un an et demi. Une période de doute refermée par sa victoire lors de la 5e étape du Tour des Alpes fin avril. "Pas à 100% de (son) niveau, celui de 2018 et 2019", le coureur de bientôt 32 ans (le 29 mai) avance à mots couverts : "Je vise une victoire d'étape".
Si possible au sommet de la Planche, "là où je fais mes gammes toute l'année", décrit-il. Là où il fait du ski de fond l'hiver aussi. Le troisième du Tour de France 2014 l'a déjà escaladée une "dizaine de fois" à vélo depuis janvier.