>>Casino de Manille : l'assaillant identifié
Des soldats philippins lors d'une opération contre les rebelles islamistes dans la ville de Marawi, île de Mindanao, le 24 mai. |
Photo : EPA/VNA/CVN |
Dans un discours prononcé le 4 juin devant des militaires à Cebu, le président philippin Rodrigo Duterte a annoncé qu’il avait accepté la proposition du chef du Front Moro de Libération nationale (MNLF), Nur Misuari, de déployer de 2.000 à 3.000 combattants du MNLF afin d’aider les Forces armées des Philippines (AFP) à lutter contre le groupe islamiste Maute ayant fait allégeance à l’EI. Selon le président philippin, Nur Misuari a présenté cette proposition lors d’une conversation à la fin de la journée du 3 juin.
Le président philippin a également réaffirmé qu’il ne négocierait pas avec les rebelles liés à l’EI. Il a ordonné aux militaires de "détruire" les terroristes même s’ils tuent les otages à Marawi.
Selon les armées philippines, 178 militaires et civils ont trouvé la mort à Marawi, au sud du pays, depuis que des combattants ayant prêté serment à l’EI ont saccagé cette ville. Le président Duterte a décrété la loi martiale sur l’île de Mindanao, laquelle est valide jusqu’à mi-juillet.