Pétrole : le Brent augmente à 33,78 USD mardi 7 avril à Londres

Les prix du pétrole étaient en hausse mardi 7 avril, les investisseurs étant optimistes sur un accord de réduction de la production mondiale d'or noir entre les principaux pays producteurs lors d'une réunion exceptionnelle prévue jeudi 9 avril.

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Puits de pétrole en Allemagne.

Mardi matin 7 avril, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 33,78 USD à Londres, en hausse de 2,21% par rapport à la clôture de lundi 6 avril. À New York, le baril américain de WTI pour mai gagnait 3,57%, à 27,01 USD.

"Les prix du pétrole sont de nouveau en hausse mardi 7 avril, aidés par l'optimisme qui plane autour d'une réunion OPEP+" jeudi 9 avril, a estimé Craig Erlam, analyste.

Cette réunion exceptionnelle par visioconférence des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l'accord OPEP+, qui doit leur permettre de statuer sur une réduction massive de la production pour sortir le marché de l'or noir du marasme, pourrait même être le théâtre d'une entente encore plus large.

L'agence russe TASS indique mardi 7 avril que dix pays hors OPEP+ ont été invités : le Canada (plus précisément l'Alberta), l'Argentine, le Brésil, la Colombie, l'Égypte, l'Indonésie, la Norvège, les États-Unis, le Royaume-Uni et Trinidad et Tobago, ce qui amène certains analystes et opérateurs de marchés à parler d'OPEP+.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada n'ont pas encore répondu à l'invitation, selon la même source. "Les principaux producteurs de pétrole, dont l'Arabie saoudite et la Russie, sont disposés à accepter de réduire leur production jeudi, mais seulement si les États-Unis se joignent à l'effort", a rapporté Al Stanton, de RBC.

Les volumes évoqués "varient entre 6 et 15 millions de barils par jour", a noté Tamas Varga, analysre, cependant "le nombre de 10 millions de barils par jour est celui qui ressort le plus". Les États-Unis poussent en faveur d'un accord pour faire repartir les prix du brut à la hausse, conserver leurs parts de marché et redonner de l'air à leur industrie de pétrole de schiste, en grande difficulté aux niveaux de prix actuels.

Mais les entreprises américaines n'ont pour l'instant pas vraiment montré qu'elles étaient prêtes à réduire aussi leur production : selon les derniers chiffres hebdomadaires officiels, le pays extrayait encore fin mars 13 millions de barils par jour, tout près de son niveau record. "Ce n'est pas parce qu'un tel accord est dans l'intérêt de tout le monde qu'il sera forcément trouvé", a souligné Craig Erlam, également analyste.

APS/VNA/CVN

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