>>La Bourse de Tokyo encouragée par les gains de Wall Street
>>La Bourse de Tokyo hésitante en matinée
Le yen s'appréciait légèrement face au USD, à raison d'un USD pour 109,09 yens vers 00h55 GMT contre 109,22 yens le 6 avril à 21h00 GMT. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après avoir pris plus de 3% dans les premiers échanges, l'indice vedette Nikkei s'appréciait de 2,12% à 18.969,61 points à 00h55 GMT, l'indice élargi Topix progressant de son côté de 2% à 1.403,83 points.
"La Bourse de Tokyo profite de l'envolée du marché américain après l'annonce d'une baisse du nombre de décès à New York mais également de l'inversion de la courbe en Espagne et en Italie", a commenté dans une note Toshiyuki Kanayama, analyste chez Monex.
Le nombre quotidien de décès liés au COVID-19 avait décliné le weekend dans les pays européens les plus touchés (Italie, Espagne, France), alimentant les espoirs d'une fin du pic de la pandémie. Mais ce bilan est reparti lundi 6 avril à la hausse en Italie et en France, tandis que les États-Unis ont franchi le cap des 10.000 morts.
Quant à l'état d'urgence au Japon, qui devrait être déclaré par le gouvernement dès ce mardi 7 avril pour sept régions dont Tokyo et Osaka, il n'effrayait plus les investisseurs qui avaient largement anticipé cette décision la semaine dernière.
Ce dispositif ne va pas se traduire par un confinement obligatoire, mais par des recommandations à éviter les sorties non indispensables, ce qui est déjà le cas à Tokyo par exemple depuis fin mars.
Pour amortir le choc de la crise sanitaire sur l'économie nationale, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a par ailleurs annoncé lundi soir 6 avril un plan d'aide historique de 108.000 milliards de yens (915 milliards d'euros).
L'ensemble des secteurs d'activité sur le Nikkei ont entamé la séance dans le vert, en particulier les nouvelles technologies, l'immobilier et l'industrie.
TAKEDA EN VUE : le titre du géant pharmaceutique nippon Takeda prenait 3,68% à 3.465 yens. La veille, le groupe a annoncé l'entrée de nouveaux partenaires, dont le suisse Octapharma et le français LFB, dans une alliance de laboratoires mondiaux qu'il a co-initiée pour développer un traitement contre le COVID-19 basé sur le plasma, une voie prometteuse mais complexe à mettre en œuvre.