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Les cours du pétrole peinaient à remonter vendredi 10 décembre après leur correction de la veille mais finissaient la semaine en nette hausse dans un marché déboussolé par les incertitudes autour du variant Omicron. Avant midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février prenait 0,11% à 75,49 USD. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier grappillait 0,20% à 71,08 USD. Le marché de l'or noir se focalise sur la reprise de la pandémie de COVID-19, inquiet de savoir si le variant Omicron va pousser à de nouveaux confinements, limitant les déplacements et donc la demande de pétrole. Pour l'instant, peu de cas graves ont été repérés, ce qui explique la reprise des cours sur la semaine (+4,6% pour le Brent et +4,8% pour le WTI). Mais "les inquiétudes persistent en raison du risque d'une transmissibilité plus élevée", alerte les observateurs du marché. "Et même si ce n'est pas le cas, des restrictions ont déjà été mises en place" dans certains pays, comme le Royaume-Uni. Autre source d'incertitude qui plane sur le marché du brut : les négociations ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran sur l'accord sur le nucléaire iranien. Si un accord était conclu, ce producteur qui occupe la troisième place au sein de l'OPEP après l'Arabie saoudite et l'Irak pourrait reprendre à plein régime ses exportations de brut, ce qui pourrait inonder le marché. Mais pour l'instant, Washington ne semble pas très optimiste, notent les analystes en évoquant des avancées continues du programme nucléaire iranien.
APS/VNA/CVN