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Dans une usine de transformation de riz pour l’exportation à Cân Tho (delta du Mékong). |
La Chine, un marché prometteur, est en ligne de mire. Les exportateurs vietnamiens ont souvent organisé les programmes de promotion commerciale visant ce marché.
Précisément, une vingtaine de compagnies venues des provinces chinoises du Xiamen, Zhejiang, Jiangxi, Guangdong, Guangxi et Zhongshan étaient présentes dans certaines provinces du delta du Mékong (An Giang, Dông Thap, Long An…) pour chercher des fournisseurs. À An Giang, le groupe Lôc Troi et la compagnie de vivres Tân Vuong ont signé cinq contrats pour expédier en Chine 84.000 tonnes de riz par an.
Selon un responsable de l’Association chinoise des vivres, de plus en plus d'entreprises de son pays ont importé leur riz du Vietnam plutôt que celui de la Thaïlande ou du Pakistan en raison de la qualité de ce produit agricole vietnamien qui ne cesse de s’améliorer et des prix concurrentiels. Après avoir visité des usines de transformation de riz à Long An, il a affirmé que la Chine augmenterait sa quantité d’importation de riz depuis le Vietnam.
D’après les données des Douanes de la Chine, en 2018, la valeur du riz importé de ce pays a atteint environ 1,6 milliard de dollars, dont 740 millions (occupant 47%) provenant du riz vietnamien.
Améliorer la qualité
La production durable vise à augmenter la valeur du riz exporté. |
Photo: Hoàng Nhi/VNA/CVN |
Avec un montant d’importation de 1,6 milliard de dollars par an, la Chine devient un débouché prometteur pour les producteurs de riz. Cependant, ce pays est un marché de plus en plus exigeant.
Ces derniers temps, la Chine demande d’augmenter les exportations officielles ainsi que de réduire cette activité via les portes-frontières, un moyen d’exportation de nombreux produits agricoles vietnamiens dont le riz.
Selon Huynh Van Thon, président du conseil d’administration et Pdg du groupe Lôc Troi, il faudrait établir un processus de production durable afin d’améliorer la qualité du riz.
Depuis le début de l’année, le pays a exporté pour 1,18 milliard de dollars de riz, soit une baisse de 20,4% par rapport à la même période de l’an passé. Les Philippines sont devenues un marché d’importation de pointe, occupant 38,6% de la valeur totale d’exportation. Tandis que les débouchés traditionnels comme la Chine, l’Indonésie et le Bangladesh ont connu une baisse.
Depuis 2016, le nombre d’entreprises vietnamiennes autorisées à exporter dans ce pays est passé de 159 à 22 entreprises. Ces compagnies exportatrices doivent respecter strictement les règles concernant la sécurité sanitaire des aliments et le contrôle d’épizootie.
Désormais, afin d’exporter son riz en Chine, le Vietnam devrai répondre à ces nouvelles normes exigeantes, ce qui permettrait l’augmentation de la valeur des exportations, a conclu un responsable du Département de protection végétale relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Hoàng Phuong/CVN