Le vice-président de l'Assemblée nationale Uông Chu Luu (debout) a eu le 29 mai à Hanoi une séance de travail avec le Comité des affaires religieuses du gouvernement. |
Uông Chu Luu a affirmé que la religion était une question importante et sensible. Ses contributions à la nation et au pays sont très grandes. Mais, certains en ont profité pour s'opposer au Parti et à l'État vietnamiens et freiner le processus de développement et d'intégration internationale du Vietnam.
De nombreux documents juridiques du pays concernent la religion. Cependant, ceux-ci laissent parfois à désirer et ne sont plus conformes au nouveau contexte.
Par exemple, l'ordonnance sur la croyance et la religion a autorisé les organisations religieuses à effectuer des activités humanitaires, limitées cependant, et seuls les religieux dont les hauts dignitaires en tant que citoyens peuvent participer aux activités dans la santé et l'éducation. Mais, en fait, de nombreuses écoles maternelles, établissements de santé et centres d'assistance sociale sont fondés par des individus et des organisations religieuses.
Faire le bilan des activités religieuses
En plus, les règlements sur les activités religieuses des étrangers au Vietnam s'avèrent incomplets alors que ceux-ci sont de plus en plus nombreux à vivre et à travailler au Vietnam et que les établissements de culte actuels n'arrivent pas à les satisfaire.
Alors, Uông Chu Luu a demandé d'analyser et de faire le bilan des activités religieuses et de la gestion étatique en la matière ; d'examiner minutieusement les documents juridiques et aussi de partager des expériences avec les pays dans l'élaboration d'un cadre juridique idoine, afin de sortir un document juridique plus perfectionné : la Loi sur la croyance et la religion.
Le pays compte 13 religions avec 36 organisations religieuses, près de 24 millions de fidèles (27% de la population nationale) et 25.000 lieux de culte.
VNA/CVN